Home / Fêtes Juives / Pessa'h / Pessa’h (Kitniyote)

Pessa’h (Kitniyote)

Pessa’h (Kitniyote)

Peut-on consommer le riz et autre légumineuses ?

Selon la stricte loi ,le riz et toute sorte de légumineuses sont tout a fait autorisées a Pessa’h . Ainsi est l’habitude de l’ensemble des juifs du Moyen Orient ainsi que de certaines communautés d’Afrique du Nord [‘Hida (Tov Ayine 9,6 excepté le riz); Rav Pealime Tome 3 O.H Siman 30; Nehar Mitsrayime ; page 28,a; Nehar Pekod ( page 75,a); Netive Am 453; Berit Kehouna(Maarekhet 1 ot 19 p.8); Ateret Avote T.2 Perek 22,9 et Alé Hadass Perek 12,5 qui rapportent qu’ils consommer uniquement les légumineuses fraîches mais pas sec à l’exception du riz qui était consommé à Tunis ;‘Hazon Ovadia page 82; Voir aussi Michpat Ousdaka Beyaacov 1,9].
Cependant les Ashkénazimes et certains Séfarades ont l’habitude de ne pas en consommer (si ce n’est pour un malade ou un enfant) [Michna beroura 553,7; Sde ‘Hemed (‘Hamets Oumatsa 6,6)]
Toutefois, les Kitniyotes qui n’existait pas autrefois telle les pommes de terre, cacahouète ne sont pas concernés par cette coutume [Chout Seridé Ech Tome 1 Siman 50; Chout ‘Havalime Baneimime Tome 1 Siman 7; Igrot Moché O.H Tome 3 Siman 63]

2)Une femme mariée devra suivre les coutumes de son mari [‘Hazon Ovadia Pessa’h page 86].

3)Il exsiste toutefois une nuance fondamentale entre les Ashkénazimes qui ne consomment pas de Kitniyote en considérant cela comme une « Takana », et certains Séfaradimes qui s’abstiennent de consommer du riz et certaines Kitniyotes,
de crainte d’un mélange de ‘Hamets (crainte pas tellement avérée de nos jours)
[Voir Otsar Hamikhtavime Tome 2 siman 778 ainsi que Tome 3 siman 1498 et 1524
ainsi que son Chout Mayime ‘Hayime T.2 Siman 41 ou il en ressort que de nos jours les produits manufacturés Kacher Lepessa’h ne posent aucun soucis pour les Séfaradimes (même pour ceux qui s’abstenaient de consommer du riz et autre Kitniyotes )].

C’est pourquoi, un Séfarade qui avait pour habitude de s’abstenir de manger du riz (ou autre légumineuses) et qui désire changer sa coutume aura tout à fait sur qui s’appuyer, en procédant à la Hatarat Nedarime auparavant
[Lev ‘Hayime 2 Siman 94 au nom du ‘Hida; Chout Rav Pealime O.H Tome 3 Siman 30 ; ‘Hazon Ovadia page 82 a 85 ; Or letsion 3 perek 8,15; Chema Chelomo 6 Siman 4]

Selon d’autres avis, il ne sera même pas nécessaire de procéder à la hatarat nedarime, car en effet la raison pour laquelle la coutume était observée n’est plus d’actualité [Otsar Hamikhtavime T.2 siman 778 et T.3 siman 1498 et 1524; Chout Mayime ‘Hayime T.2 Siman 41; Divré Chalom Veemet T.1 p.95 et T.3 p.296]

Toutefois, les Ashkénazimes ne pourront pas déroger à cette coutume même en faisant Hatarate Nédarime [‘Hatam Soffer siman 122]

4)Cependant, dans le cas où les Kitniyotes se sont mélangés dans un plat et qu’elles ne sont plus reconnaissable, on pourra consommer le tout tant que les Kitniyotes restent minoritaires dans le mélange [Rama 453,1; Michna Beroura 453,9; Caf Ha’hayime 453,20 et Ye’havé Daate Tome 5 Siman 32 au nom de la plupart des A’haronimes; Chout Beer Yis’hak O.H Siman 11]. Selon certains on pourra même procéder à ce mélange Lekhathila [Peri ‘Hadach 453,1]; mais selon la plupart des décisionnaires, l’autorisation n’est valable qu’à posteriori [Erekh Hachoul’han 453,2/‘Houkat Hapessa’h 453,3; Caf Ha’hayime 453,25].
Toutefois il convient de noté que le fait d’acheter un produit déjà fabriqué n’est pas considéré comme annuler un Issour Lekhathila [Taz Y.D 108,4 au nom du Torat ‘Hatat Kellal 35,1; Yebia Omer Y.D 7,7].
C’est pourquoi même un Ashkénaze pourrait acheter un produit Kacher Lepessah contenant des Kitniyotes,tant que ces derniers ne sont pas majoritaire [Penini Halakha Perek 9,6 note 7 au nom de Rav Lior et de Rav Rabinovitch et qu’ainsi est l’avis du Beer Yis’hak Siman 11 (car il autorise toute les huiles qui proviennent des Kitniyotes, ingrédients qui est en grande majorité source de problématique dans les aliments Kacher Lepessa’h Leokhlé Kitniyotes)].

Enfin,selon la plupart des décisionnaires susmentionnés, on ne cuisinera pas à priori un plat dans une marmite dans laquelle on a cuisiné des Kitniyotes, mais a posteriori le plat restera autorisé [‘Houkat Hapessa’h 453,3; Caf Ha’hayime 453,27; Kobets Techouvote Tome 3 Siman 81 au nom de Rav Elyachiv]
Toutefois, on pourra autoriser de cuire à priori dans une marmite, où cela fait plus de 24h que l’on a cuit des Kitniyotes à l’intérieur [Chout Maharlna’h Siman 121; Peri ‘Hadach 496,24; Zera Emet Tome 3 Siman 121; Erek Hachoul’han 453,2/‘Houkat Hapessa’h 453,3; a l’encontre du Halikhot Chelomo Pessa’h Perek 4 Or’hote Halakha ot 102)]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top