Bassar Be’halav (goûter pour un juif)
A)Doit-on attendre 6h après avoir manger un plat qui a cuit avec la viande si on ne consomme pas la viande en question?
B) Qu’en est-il pour une personne Bessari qui désire consommer un produit ou il est indiqué trace de lait ?
Bien qu’il n’y a pas de réel raison Halahique d’attendre un certain laps de temps après avoir consommer un plat qui a un goût de viande (que ce soit selon Rachi ou que ce soit selon le Rambam),malgré tout la coutume est d’attendre 6h,si le goût Béssari est bien ressenti dans le plat [Beth Yossef O.H 173; Rama Y.D 89,2].
Cependant dans le cas où le goût a était transmis involontairement (comme dans le cas où on a remuer une salade parvé avec une cuillère qui venait d’être utilisé pour remuer un bouillon de viande,et qui n’a pas était rincé) plusieurs A’haronimes
écrivent qu’il ne sera pas nécessaire d’attendre un quelconque laps de temps,
malgré que le goût de la viande a bel et bien était retransmis a la salade [Chakh 89,19;Peri ‘Hadach 89,19/‘Hokhmat Adam 40,13/Âroukh Hachoul’han 89,13 qui expliquent ainsi le Rama 89,3 (mais on ne mangera pas pour autant cette salade avec un produit lacté). En effet,la coutume d’attendre 6h après avoir consommer un aliment parvé qui a reçu un goût carné nous engage que si le mélange a était effectué volontairement (dans le but que le plat reçoive un goût de viande)[Damessek Eliezer 89,29 note 180 au nom du Meguilat Sefer/Yad Yehouda. Voir aussi note 188 qu’il en sera de même pour un aliment qu’on a fris dans de l’huile où il y’avait des résidus de poulet]
D’autres se montrent plus rigoureux et nécessitent d’attendre 6h même dans le cadre d’un mélange involontaire [Eliya Rabba 173,4;Beth Lehem Yehouda 89,15; Zivhé Tsedek 89,37;Caf Ha’hayime 89,60]
Et ainsi il conviendra d’agir, étant donné que la source de cette loi se trouve dans le Beth Yossef (O.H 173) où il en ressort que l’indulgence s’applique que pour une marmite propre [Horaa Beroura 89,43]
Toutefois, en cas de doute (a savoir si le goût a était retransmis) il ne sera pas nécessaire de se montrer rigoureux.
C’est pourquoi, il ne sera pas nécessaire d’attendre 6h après avoir consommer des frites qui ont frits dans un bain d’huile,sur lesquels on a frit auparavant du poulet,car il n’y a aucune certitude que le goût Bessari a était transmis.
Et on ne sera même pas tenu à faire goûter une tierce personne (non intéressé à manger du ‘Halavi) pour déterminer si le plat a reçu un goût carné,car il y’a ici un Sfek/Sfeka (Safek peut être que le goût n’a pas était transmis,et Safek comme le Chakh que même si on ressent le goût on est pas Béssari,car le mélange s’est effectué involontairement),et bien qu’il y’a une possibilité de vérifier en goûtant (et qu’un Safek qu’on peut vérifier n’est pas un réel Safek),les sages ne nous ont pas imposée cela en présence d’un Sfek/Sfeka [Or Halaha 110,9/Halaha Behira « En Lahouch »
au nom du Roch Avoda Zara 2,35 qui explique ainsi le Talmud que Stam Keli Eno Ben Yomo qu’il y’a un Sfek/Sfeka:Safek Eno Ben Yomo/Safek Kibel Taam Pagoum (Safek qu’on peut pourtant vérifier en faisant goûter un non juif), et ainsi écris le Gra 110,38 et 122,21.Voir aussi Sefer Haterouma
/Smag/Mordekhaï au nom de Ri (qui sont Mekel pour un Sfek/Sfeka qu’on peut vérifier même sur un Issour Torah dont l’enjeu est Karet,et ainsi rapporte le Beth Yossef 187,3);Beth Yossef/Darké Moché 57 au nom du Troumat Hadechen (et bien que le Chakh 110,66 soit d’avis qu’il faut vérifier même pour un Sfek/Sfeka en apportant pour appui le Rachba dans ‘Houline 53,b si ce n’est en cas de perte),on pourra s’appuyer sur les avis précités et ce d’autant plus que nous concernant il s’agit que d’une coutume,et que de toute manière le Chakh est d’avis que l’on est pas Bessari même si le goût est ressentie,et que même le Rachba qu’il apporte comme appui est revenue sur sa décision (ou il autorise une Sirkha Tlouya sans Bedika selon un Sfek/Sfeka,Safek qu’il y’a possibilité de Sirkha sans trou et Safek qu’uniquement le Kroum supérieur a était percé) ainsi que l’écris le Peri Hadach (Kellalé Sfek/Sfeka ot 2),et ainsi écris le Chaar Hamelekh (Mikvaot Kelal 3).Voir aussi le Noda Bihouda Y.D 55 que le Rachba a était mahmir que dans le cas où on peut vérifier les 2 Sfekotes et pas juste un des 2,et ainsi écris Rabbi Akiva Eiguer 77/Havot Daat (Beth Hassafek 35)/Divré ‘Hayim (Even Haezer 45)/Yebia Omer Y.D 6,24 « Ouveemet »(Voir aussi Taharat Habayit p.135). Et bien que le Pit’hé Tchouva rapporte au nom du Na’halat Tsvi qu’il en ressort du Rachba/Ch Âroukh 84,9 que si on a cuit un fruit que c’est le Derekh qu’il pourri, il faut vérifié sans s’appuyer sur un sfek/Sfeka (peut être qu’il a poussé dans le fruit et peut être qu’il s’est annulé lors de la cuisson),ce cas est différent car c’est le Derekh du fruit de trouver un vers qui vient de l’extérieur (Hou’hzak Lehatlia) ainsi que l’écris le Ktav Soffer Y.D 27 (Voir aussi Yebia Omer « Veadayine »).Voir la fin du Halakha Behira pour savoir si on peut faire un Sfek/
Sfeka quand on peut vérifier simplement en posant une question (sans faire d’action)et il conclue que même dans ce cas là il y’a lieu de se montrer permissif ainsi que l’écris le Avné Tsedek Y.D 122,2 et le Yebia Omer Y.D 5,3 (qui réfute la preuve de Pessa’hime 4,a/Ch Ârouh 437,2 car la bas,la maison est Bezkat Lo Bdouka (mais le Darké Moché Y.D 122,2 au nom du Maharach ainsi que le Chakh 119,20 au nom du MaharalBa’h sont d’avis qu’il faudra demander auparavant, si le Keli est Ben Yomo)]
Et a fortiori qu’une personne Bessari pourra consommer un produit où il est indiquée trace de lait dans la composition sans attendre un quelconque laps de temps, étant donné qu’à l’évidence le goût du lait est imperceptible, et ce produit est donc considéré comme étant parvé.
C’est aussi d’ailleurs la raison pour laquelle même ceux qui se montrent rigoureux en consommant exclusivement du lait chamour, pourront consommer ces produits étant donné qu’il ne fait aucun doute que l’on ne ressentira pas le goût ‘Halavi sur ces produits (et même si on utilise la même cuve où l’on fait chauffer le lait non chamour,on ne craindra pas les éventuel différents résidus car ils sont Batel Bechichime).
En effet,l’habitude de se montrer rigoureux en ne s’appuyant pas sur le goût de l’aliments’applique que pour un non juif (car on craint qu’il mente), et pas pour un juif (même non professionnel)
[Voir Or Halaha 96,1,Halakha Behira « O Cheyitamenou » au nom du Rachba (Bayit 4,1);Roch(Houline 8,31)/Tour;Ritba(Houline 111,b « Tsenone » qui écris qu’il n’ y a pas de Mahloket entre Rav Kahana et Abayé sur le fait que le fait de goûter est suffisant,et qu’Abayé s’est montrer rigoureux car de manière général le goût du couteau se transmet (a cause de la mamachoute);
Or’hot ‘Hayim (Halahot Issour Maakhalot Assourot 60)/Kol Bo 110 « Keara »;Rabenou
Yerouham/Agour et qu’ainsi est l’avis du Rambam (qui est Mekel même pour le goy et donc à fortiori pour le juif et ce qu’écrit le Chakh Tsarih Iyoun (Voir Péri Megadim);
Ba’h 98,3;Kenesset Haguedola (Hagahot Beth Yossef 98,8);Peri ‘Hadach 98,5 et 96,4;Gra 96,10;Karti 96,3/98,5;Tchouva Meahava 96;Guilyone Maharacha 96,10;
Hagourat Chmouel 98,11;Chah 98,5 qu’ainsi il en ressort du Rama 98,2 et ce dont le Chakh se montre plus strict à priori au Siman 96,5 concerne le cas d’une absorption locale comme un couteau Bessari qui coupe un aliment Harif,mais pas pour une cuisson où le goût se propage de manière uniforme(Voir Hagahot Rabbi Akiva Eiguer dessus).Et ainsi on peut dire du Min’hat Yaacov 61,3/Michbetsot Zahav 96,2
/Hokhmat Adam 49,1 qui se montrent indulgent qu’à posteriori alors qu’ailleurs ils autorisent à priori (Min’hat Yaacov 85,59;
Sifté Daat 98,5;Hohmat Adam 51,6 (si on est Baki).Et bien que certains se montrent strict du fait qu’on est pas Baki dans les goûts(Voir Torat Hatat 61,1;Rachal 8,61; Taz 96,2;’Havot Daat Hidouchime 96,2), on pourra malgré tout s’appuyer sans soucis sur ce qu’écrivent le Emek Cheela (Vayetsé Cheilta 24,7) ainsi que que le Kanfé Yona 98 qu’il y’a pas besoin de Bekiout car ce qui crée le Issour c’est le fait que de manière générale le goût interdit est ressenti , mais si l’ensemble des gens ne ressentent pas le goût interdit il n’y a pas de raison de se montrer stricte (Voir aussi le Chout Kol Eliahou 1 Y.D siman 5 qui réfute totalement l’avis rigoureux n’a aucun fondement et qui de plus contredit l’ensemble des Richonime ainsi que le Pessak du Ch Aroukh et de nombreux Aharonimes) et ainsi est la Halaha à suivre pour les Séfaradimes (a savoir qu’on s’appuie sur le goût) et même les Ashkénazimes auront largement sur qui s’appuyer étant donné que nombreux sont les Aharonimes qui autorisent de goûter comme mentionné plus haut, et ce d’autant plus qu’il s’agit d’un Safek sur un Minhag et que même les avis rigoureux sont d’accord qu’à posteriori on tolère et dans le cas où il y’a une Mahloket à priori comment procéder et qu’à posteriori il est Mousskam que c’est autorisé, on autorisera Lekhathila
[Yebia Omer 7 Y.D Fin Siman 26 au nom du Peri Toar 8,1 et du Maharcham (Daat Torah Peti’ha Halahot Chehita ot 36)]. Et sans oublier le fait que les kelime de nos jours absorbent très peu ou tout le monde serait d’accord qu’on autorisera à priori ]
Et cela d’autant plus pour un produit ou il est indiqué simplement « trace de lait »
ou il n’est aucunement nécessaire d’une Oumanoute (compétence professionnelle) étant donné qu’il est clair aux yeux de tous (ou plus exactement au palais de tous) que le goût est imperceptible. [En effet, les allergènes inscrits dans la mention « trace » ne font pas parti de la composition du produit et figure que dans le but de se prémunir de tout risque,car les personnes allergiques peuvent faire des allergies à cause de certains ingrédients présent même en quantité minime ,bien que cela n’a aucune incidence Halahique].