Pendant les 10 jours de pénitence, que faire si l’on a omis de dire Hamelekh Hakadoch/ Hamichpat (ou que l’on a un doute) ?
Si on s’aperçoit de notre erreur dans le laps de temps de « Tokh Kédé Dibour » (~2/3s) on rectifie .
Si ce laps de temps s’est écoulé :
-Concernant Hakel Hakadoch :
-Selon certains on poursuit la Amida
[R.Haï Gaon,Raviya,Raza,Chibolé Haleket]
-Selon la majorité des Richonimes,on reprendra depuis le début et c’est cette opinion qui est retenu par le Ch.A(582,1), et on ne dira pas Safek Berakhot Lehakel contre le Minhag [Troumat Hadechene 1,34 (du moins s’il est bien fondé)]
-Concernant Hachiva Chofténou .
-Selon certains étant donné que l’on a mentionné le terme « Hamelekh »,on poursuivra la amida [Talmidé Rabénou Yona;
Rabénou Yé’hiel].Et ainsi est la coutume Ashkénaze (Rama 582,1) et des juifs du Maroc [Ateret Avot 16,82 selon le principe de Safek Berahot Lehakel. Et ainsi est l’avis du Rav Pealim 2,28/Or Létsion 4 perek 6,4].
-Selon la majorité des Richonimes, on reprendra depuis Hachiva si on s’en souvient en pleine amida,ou depuis le début si l’on s’en souvient après avoir fini la amida [R’Sadia Gaon;R’Guiat;Rif;Rambam;Roch;Ritba]
Et ainsi est l’avis retenu par le Ch.A 582,1
En effet, »Mélékh Ohév Çedaka Oumichpat”signifie que D. apprécie que ces créatures se comportent avec équité.Tandis que « Hameleh Hamichpat » signifie que c’est D. qui juge le monde,ce qui change donc la signification [Sefer Haménou’ha p.67 de Rabénou Manoa’h, rapporté dans le Beth Yossef 582].C’est pourquoi la majorité des A’haronimes Séfarades appuient la décision du Ch.A de reprendre la Amida [Peri ‘Hadach/ Birké Yossef/Mamar Mordekhaï/Moed Kol‘Haï/Sdé ‘Hemed;Choel Vénichal 5,12; Yachiv Moché (Sitruk) 1,332]
Et ainsi est la coutume dans la plupart des communautés Séfarades [Maté Yehouda 582 (Alger);Alé Hadass 9,1 (Tunisie); Berit Kehouna (Djerba);Nahar Pekod p.99,b (Égypte);a l’encontre du Divré Chalom Véémet T.1 p.113 qui écris que dans toute l’Afrique du Nord on suivait le Rama;
’Hazon Ovadia p.197(qu’ainsi était la coutume à Bagdad ainsi que le lui a témoigné Rav Efrayim Hacohen avant que le Ben Ich Haï ne la change.Et on dira pas Sabal contre le minhag, et ce d’autant plus que la problématique se pose dans l’autre sens
Aussi, dans le cas où l’on a fini la Amida
il sera bon de recommencer avec le « Tnaii Nedava », même pour les Ashkénazimes [‘Hazon Ovadia p.198]
En ce qui concerne tous les autre rajout on ne se reprendra pas (si ce n’est qu’on s’en s’est souvenu avant d’avoir entamée la bénédiction en question)