Parachat Zakhor:
C’est une Mitsva de la Torah d’écouter la lecture de la Parachat Za’hor [Dévarim 25, 17-19; Choul’han Âroukh O.H 685,7]
Pour cette raison, on pensera à s’acquitter de ce commandement en écoutant cette lecture. De plus, il est nécessaire de comprendre le sens général de ce passage:se souvenir du mal que nous a fait « Amalek »,et le devoir d’effacer son nom.
A priori, on n’appellera pas à la Torah un enfant pas encore Bar Mitsva pour la lecture de ce passage [Michna Beroura 282,23].
Les avis divergent si les femmes sont tenues d’écouter la Parachat Za’hor .
Selon nombre de décisionnaires, elles y sont astreintes [Rav Nathan Adler ; Minhat Yishak Tome 9,Siman 68; Halikhote Bat Yisrael page 297 au nom de rav Moché Feinstein …]
Par contre le Séfer Ha’hinoukh (Mitsva 603) ainsi que d’autres décisionnaires lient cette Mitsva à celle de combattre Amalek. Ainsi, de la même manière que les femmes sont dispensées d’ aller à la guerre, ainsi elles ne sont pas tenues de lire la Paracha de Za’hor.
La coutume Séfarade, ainsi que celle dans plusieurs communautés Ashkénazes, est de suivre cette dernière opinion [Sansan Leyair 3-4; Mekor Nééman Siman 557; Alé Hadass, chapitre 17,4 ; Ateret Avote T.2 Perek 21,3; Choul’han Avoténou Chaar 3 ot 663 (qui rapporte que les femmes ne venaient jamais au Beth Hakenesset y compris le Chabbat Zakhor)
voir aussi Piské Téchouvot 685 note 13) ].
Toutefois, les dames souhaitant tout de même écouter Za’hor, sont dignes d’éloges [ ‘Hazon Ovadia sur Pourim page 9].
Les communautés désirant organiser une lecture supplémentaire de « Zakhor » pour les femmes avant Min’ha, s’assureront de la présence de 10 hommes à la synagogue lors de cette relecture. « Zakhor » sera relue sans appeler qui que ce soit à la Torah [Torat Hamoadime de Rav D.Yossef siman 2,13 page 53/57] .
D’autres pensent que cela n’est pas nécessaire [‘Hazon Ovadia Pourim page 9]