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*Pour faire le Mikvé à la mer, voici les Halakhot à respecter. *

*Pour faire le Mikvé à la mer, voici les Halakhot à respecter. *

1) *On choisit un endroit sans danger, où la femme sera à l’aise. *
(La mer en Eretz Israël est agitée par des vagues et des tourbillons, et on déplore chaque été de nombreuses noyades par l’inconscience des baigneurs. La baignade en dehors des endroits surveillés par des professionnels est formellement interdite, par la loi de l’état, et à plus forte raison par la Thora. Craignant que les femmes s’éloignent des endroits surveillés, les rabbanim en Eretz déconseillent de s’y tremper, d’autant plus qu’il existe à travers tout le pays des centaines de mikvaot, et rien n’empêche de s’y rendre. Mais dans le reste du contour méditerranéen ou dans la Manche, la mer est ordinairement plus calme, et on peut choisir un endroit sans danger, et dans de très nombreuses régions, les mikvaot sont loin).

2) Si elle craint d’être vue, elle pourra se tremper habillée avec une robe ample qui ne serre pas (201, 40) ; même si l’eau provoque que le tissu se « colle » à la peau. Chabbat et Yom-Tov, on fait attention à ne pas essorer l’habit (301, 4).

3) Si elle craint de marcher pieds-nus, elle pourra enfiler des crocs, qu’elle déchausse avant d’entrer dans l’eau (pour ne pas se tenir sur un keli, 198, 31).

4) Avant de se rendre à la mer, elle retirera ses bijoux, (lentilles de contacts etc.) et fera les préparatifs habituels à la maison ainsi que la vérification du corps.
Une femme ou son mari surveillera pendant la tevila que tous les cheveux soient sous l’eau.

5) Si elle craint d’aller le soir à cause du danger ou à cause du froid, elle ira le jour, le 8ème jour (197, 4). Souvent se tremper le 8ème jour est la meilleure façon.

6) Elle entrera avec l’accompagnatrice (ou en absence de femme, avec son mari) dans l’eau jusqu’à ce que l’eau atteigne à peu près 20 centimètres au-dessus du nombril.

7) Elle pourra aussi se tremper le septième jour un peu avant la nuit, pour arriver à la maison et rencontrer son mari qu’à la nuit tombée (Pithé Téchouva, 197, 9).
Si elle se trempe la nuit, il faut qu’il y ait assez de lumière (on se servira éventuellement d’une lampe de poche) pour que son accompagnatrice s’assure que tout son corps, sa tête, ses mains et tous ses cheveux soient entièrement sous l’eau. Ceci est évidemment aussi vrai le jour.

8) Si le sol est très marécageux (ou pollué par du goudron etc. ce qui n’est pas le cas ordinairement), il faudra éviter d’y faire la tévila (198, 33).

9) Du fait que l’eau est salée et plus froide que dans un mikvé, elle sera particulièrement attentive à rester décontractée, et à ne pas serrer ses mains, ses yeux et ses lèvres. Il est préférable de se tremper trois fois, comme est d’ailleurs la coutume. Son accompagnatrice veillera à ce que la tevila soit bien faite.

Rav Yehiel Brand Sarcelles Août 2023

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