1. Berakhote : (kavana)

Question:
De quel manière doit-on réciter une bénédiction?

Réponse :
Il est un devoir de réciter les bénédictions avec Kavana (ferveur et concentration), de manière a ce que l’on prenne au moins conscience de ce que l’on est en train de dire. En effet, il est inconcevable de prononcer des mots comme si on les crachait de sa bouche .
[Voir le Michna Beroura 185,1 au nom du Sefer ‘Hassidime qui rapporte qu’une personne décédé se révéla a l’un de ses proches, et lui informa qu’elle était jugé tous les jours sur les bénédictions récité sans Kavana (Voir aussi le Sefer  » Chorech Vavoda » 2,2 ou il est rapporté une histoire terrible au sujet d’une personne qui récitait les bénédictions sans Kavana)]

De plus, on fera particulièrement attention a bien articuler chaque mot.
En effet, il arrive souvent que la rapidité dans laquelle est prononcé la bénédiction entraîne de coller 2 mots (ex: »Baroukhata »
), ou de mal les couper (ex: »Barou » « ‘Hata … »), ce qui n’a pas de sens et cela pourrait être considéré comme avoir mangé et bu sans bénédiction (outre le fait que cela manifeste un grave mépris devant le roi des rois de le louer de telle manière ) [Caf Ha’hayime 5,2]

Afin d’y parvenir il sera recommandé de se retenir avant de consommer tout aliment , et de penser qu’on est tenu de remercier Hachem de nous en avoir gratifié.

Il est également conseillé de découper la bénédiction en 3 parties:
– » Baroukh Ata Hachem  » (au moment ou l’on récite Hachem on pensera qu’il est le maître de tout … ) ;
-« Elokénou Mélékh Haolame »
– » Puis Chéhakol/Mezonot… »
[Vezot Lihouda page 192 au nom de Rav Yehouda Tsadka]

Pour conclure,le Zohar rapporte que celui qui les récite avec joie sera assuré d’avoir une parnassa avec une abondance [Caf Ha’hayime 183,31]
Aussi ,Rabbi ‘Hayime Vital rapporte au nom du Arizal que l’homme peut atteindre le niveau de s’effectue par la récitation des berahotes avec kavana [Caf Ha’hayime 202,1 et 202,3 ]