‘Hazara ( kedoucha )
Doit on réciter la kedoucha avec l’officiant ?
Réponse :
Le Tour/Choul’han Âroukh (125,1)
rapporte au nom du Roch que le Tsibour ne doit pas réciter la Kédoucha,
mais plutôt l’écouter attentivement de l’officiant ainsi que les sages l’ont institué [Voir Michna Beroura 125,1 au nom du Ma’hatsit Hachékél]
Cet avis est également partagé par de nombreux A’ahronimes [Chlah; Maharal ; Kenesset Haguedola ( dans son sefer Ot émet )Ateret Tsvi; Gra;’Hayé Adam;
‘Hatam Soffer …]
Et ainsi est la coutume dans certaines communautés [Alé Hadass Perek 2,43 qui rapporte qu’ainsi était la coutume en Tunisie, Lybie, Amsterdam et qu’ainsi était la coutume ancienne ainsi que l’écris Rav Saadia Gaon ,le Rambam …]
Bien que le Michna Beroura rapporte que cette avis est a priori le plus correct hala’hiquement, malgré tout, la coutume s’est modifié dans la plupart des communautés (Ashkénazes et Séfarades) en suivant par cela le Arizal qui préconise de lire le texte de Nakdichakh avec l’officiant [Aroukh Hachoul’han 125,2; Maguen Avote page 102; Ateret Avote Tome 1 perek 3,88; Yebia Omer Tome 7 Siman 14 ;’Yé’havé Daate Tome 6 Siman 3 ; Voir le « Êne Yis’hak » Tome 3 ot 30 page 297 (au nom du Sefer Erets ‘Hayime 46,8 ) qui explique qu’en ce qui concerna la Tefila on donne préséance au décision du Arizal même à l’encontre du Choul’han Âroukh]
Il est a noté qu’en réalité , selon le Arizal le Tsibour doit certes réciter la Kedoucha , mais cela à voix basse et nan à voix haute (excepté les 2 premiers mots de la Kedoucha « Nakdichakh Vénaaritsakh ») [ Ben Ich ‘Haii Terouma Ot 4; Caf Ha’hayime 125,2]. Et ainsi est la coutume des juif de Gerba [Berit Kehouna Maarékhet 50 ot 26 ]
Il convient de rappeler le fidèle qui n’a pas terminée sa amida ne pourra pas répondre à la Kedoucha .
Il devra alors s’arrêter et écouter la Kedoucha en penser à s’acquitter de l’officiant [Choul’han Âroukh 104,7]
Dans le cas où l’on suppose que l’officiant ne connaît pas cette Halhaka (de penser à acquitter ceux qui n’ont pas fini leur amida) ou que sa voix a était camouflé par d’autres …; on ne s’interrompra pas afin de ne pas provoquer une coupure dans notre amida sans raison
[Caf Ha’hayime 104,36;Halakha Beroura 104,13 note 15; Yalkout Yossef Tome 1 page 174]