17.Pessah ( farine de blé ):

Question :
Doit on se débarrasser de la farine ? ( ou la vendre )

Réponse:
1) Cela dépend du processus de la fabrication de la farine de blé jusqu’à l’époque du ch arouh il n’y avait pas tellement de crainte c’est la raison pour laquelle le ch arouh ( siman 453,4) tranche qu’en cas de force majeur on peut même utilisé cette farine ( acheté chez le goy ) pour confectionner les matsote et s’acquitter de la Mitsva de la Torah de consommer de la Matsa chmoura!
[Il est important a savoir que le fait de le mouiller n’est pas du tout suffisant pour le faire fermenter (taz siman 453 et c’est ce qui ressort aussi du ch arouh) ].

Cependant le michna beroura (453,24) rapporte des aharonimes ou apparemment dans les étapes de la production de la farine ; le blé était non seulement mouillé mais plus que cela on le laissait trempé dans l’eau !
Et donc il yavait un gros risque de fermentation ( si on le laissait tremper plus de 18 min)
C’est la raison pour laquelle leur farine était considéré comme du vrai hamets .

Il est donc indispensable à savoir comment les usines fonctionnent de nos jours j’ai donc demander à rav Wolf et voici ce qu’il ma retransmis :

La situation est la suivante :
« Afin de moudre les grains de céréales, en particulier, du blé, par cylindres ;
on est obligé de mouiller les grains durant 12 heures au préalable de la mouture.
La mouture progressive automatique par cylindres est le procédé qui donne les meilleurs résultats : on emploie un procédé de mouture haute consistant à
« croquer » progressivement le grain entre des cylindres cannelés pour libérer l’amande farineuse.
Il existe également des Moutures sur Pierres effectuées en rapprochant les deux meules du moulin et permettant d’obtenir le maximum de farine Dans ce système les grains ne sont absolument pas mouillés au préalable » ( fin de citation ).

Il suffit donc de vérifier sur le paquet de farine le non du moulin et en fonction
voir si cela est problématique :
-selon le 1er procédé il ya lieu de se montrer rigoureux de s’en débarrasser ( ou tout au moins de vendre cette farine )
Il semble qu’il s’agit du procéder le plus utilisé

-selon le 2ème procéder il n’y a aucune crainte a avoir et on pourra garder cette farine pendant pessah
( j’ai entendu au cours d’un Chiour qu’il a donné que les farines bio étaient fabriqués selon le 2ème procédé donc pas de souci a se faire) .

[Voir aussi le Michna beroura ich matsliah qui dit que tout dépend de l’usine et que si l’usine ne trempe pas le blé dans l’eau alors il nya aucun pb; ainsi que le yebia omer (helek 9 siman 39) où il écrit qu’en cas de force majeur on pourra même utiliser cette farine pour les matsot du seder (comme cela est rapportée ds le ch arouh siman 453.4) ]