4.a Lecture de la Torah (lire sa montée)
Question :
Doit on lire en même temps que le ch tsibour lorsque l’on monte au sefer Torah ?
Réponse : ( voir CONCLUSION)
Le minhag original était que celui qui été appelé au sefer Torah lisait sa propre montée et tel est encore la coutume chez les temanimes de nos jours; car il est illogique que la personne monte au sefer Torah en récitant la beraha et ne lise pas dans le sefer Torah sa montée ( voir le Roch dans meguila perek 3.1 ainsi que dans une de ses tchouvotes kellal 3.12)
D’ailleurs il est rapporté que rabbi Akiva avait refusé de monter au sefer Torah pour la simple raison qu’il n’avait pas préparer la lecture de la paracha !
Mais depuis déjà l’époque des richonimes la coutume s’est répandu dans la plupart des communautés de nommer un lecteur afin de pouvoir faire monter ceux qui ne sont pas capable de lire leur montée correctement et sans faire d’erreur sur l’air musical .
Il n’en reste pas moins qu’il incombe a la personne qui monte de lire en même temps que le ch tsibour
(a voix basse et a priori en faisant en sorte de ne pas s’entendre pour prendre en considération l’avis du zohar parachat vayakhel page 202 et 206) car le rôle du ch tsibour est de dicter la paracha a celui qui monte ;
auquel cas selon le ch arouh (siman 141.2) les berahotes qu’ils réciteraient seraient « LEVATALA » (en vain ce qui représente un interdit de la Torah selon le rambam et le ch arouh !)
Donc logiquement selon cela il serait interdit d’appeler au sefer Torah une personne non capable de lire mot a mot en même temps que le ch tsibour et cela même a posteriori et même dans le cas ou c’est le seul Cohen ou le qu’il Lévy .
D’ailleurs c’est ainsi que tranche le ch arouh siman 139.2 !
Cependant le minhag s’est répandu de se montrer indulgent et de faire monter une personne qui n’est pas capable de lire avec le ch tsibour a condition qu’elle écoute attentivement la lecture de la paracha
( en s’appuyant sur les aharonimes qui pensent que même dans ce cas la on peut appliquer le principe de « שומע כעונה » ; voir taz siman 141.3…
Voir aussi le sefer halaha beroura siman 141 berour halaha note 6 qui défend l’opinion du ch arouh basé d’ailleurs sur les Gueonimes et la plupart des richonimes qu’on ne peut appliquer ici le principe de « שומע כעונה » étant donner que le lecteur n’est pas « בר חיובא « c’est a dire astreint a la lecture de la montée contrairement a celui qui monte et on ne peut acquitter une autre personne seulement si on a le même » חיוב » que lui )
Tel est la coutume achkenaze et c’est ainsi que s’est répandu également le minhag dans la plupart des communautés séfarades (comme il est rapporté dans bcp d’aharonimes ) afin de permettre aux gens qui ne sont pas capable de lire en même temps que le ch tsibour de monter au sefer Torah .
Il n’en reste pas moins que ce dernier a le devoir d’apprendre a lire correctement !
Car il est interdit selon tous les avis de rester illettré et inculte 🙂
CONCLUSION:
Celui qui monte au sefer Torah doit lire en même temps que le ch tsibour et cela a voix basse sans même s’entendre .
Celui qui n’est pas capable de lire toute la montée en même temps que le ch tsibour fera en sorte de lire au moins les 3 premiers versets en demandant au ch tsibour de suivre son allure afin que la beraha qu’il récite ne soit pas levatala selon le ch arouh et d’autres décisionnaires *.
Si même ça il n’est pas capable le minhag est de se montrer malgré tout indulgent et on fera en sorte dans ce cas la si possible de rajouter des « מוסיפים » .
* voici une partie des décisionnaires qui exigent a celui qui monte de lire en même temps que le ch tsibour :
-Chout hagueonimes au nom de rabbenou haï gaon et de Rav sar Chalom gaon
– Rav Amram gaon
-Chibolé haleket au nom de Rav Netronaii gaon
– rachi ( tchouva siman 274)
-rabbenou Efraim
– Ritva ; Meiri;
-Orhot Hayim au nom du Rach
– Tour
-rabbi David aboudraham
-Chout Harivach
– Chout harchbach
-Rabbi Yossef Karo ( auteur du ch arouh siman 139.2 et 141.2)
– Rama ds darké moché ( siman 135.4 et siman 141.1)
– Radbaz
– péri hadach 141.3
-Yaabets helek 1siman 41
-Rabbi yehouda Ayache maître incontesté d’Afrique du Nord en Algérie ds ses sefarimes:
Maté yehouda ( siman 139.1) ainsi que ds son sefer Beth yehouda
-Maguen guiborimes
-chaar Efraim
-hayé Adam
-Beour halaha siman 141
Et plein d’autres ….
Basé sur le sefer halaha beroura siman 139 et 141 ainsi que le chout otsrot Yossef siman 3 a la fin du sefer .