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Gomel.10 (accident)

10.Gomel (accident)

Question :
Une personne qui a été sauvé d’un attentat ou d’un accident de route (s’il n’a pas rempli les conditions a savoir sortir d’une ville + 72 min de route ) doit il réciter le Gomel ?

Réponse :
-Selon le minhag séfarade : NAN
(Il sera juste recommander de se faire acquitté par une personne qui a voyagé ou autre personne astreinte du Gomel)

-Selon le minhag ashkénaze et Témani: OUI

Développement pour ceux qui sont intéressés :

Il existe une Mahloket dans les richonimes a savoir si le Gomel se récite seulement dans les 4 cas (celui qui traverser le désert ; la mer ; sorti de prison ; malade qui s’est rétabli ) ou bien également dans n’importe quelle situation de danger.

Selon certains richonimes (Orhot Hayim ; rabbi chem tov folho au nom de tossefote et rabbi David Aboudraham au nom de rabbi Guerchome ) la beraha du Gomel a été instituée uniquement pour ces 4 catégories de personnes.
Car en effet selon cet avis les sages ont instituée cette beraha uniquement pour prendre conscience qu’on a était rétabli de la maladie ou qu’on est arrivé a bon port grâce a la bonté d’hachem ,afin que l’on se dise pas que l’on a était sauvé par notre médecin ou que l’on soit arrivé a destination grâce aux moyens de transports utilisé ( avion/bateau…).
Alors que dans le cas où c’est flagrant que c’est pas la technologie de l’homme ou la nature qui a fait en sorte qu’il a été sauver ; notre premier réflexe sera plutôt tourner vers hachem et il va de soi que l’on oubliera pas de l’en remercier .
C’est pourquoi les sages n’ont pas instauré de réciter la beraha ds un tel cas ( car comme expliquer le but de cette beraha est de nous faire prendre conscience de la bonté d’hachem qu’on n’aperçoit pas de premier abord …).

D’autres richonimes ( Rivach ; Meiri ; Riaz ; Tachbets…) pensent que les 4 cas sont juste un exemple de situation où l’on doit réciter le Gomel et qui ont pour appui un verset de tehilim ; mais selon cet avis il en est de même pour toute les autres situations et a fortiori le cas cité ds la question ou il yavait un véritable danger de mort qu’il faille réciter la beraha selon cet avis .

En pratique le ch arouh 219,9 rapporte les 2 avis :
L’avis qui dit que l’on récite le Gomel pour un accident en tant que stam ,et l’avis qui pense que l’on peut pas réciter le Gomel pour un accident en tant que « yech ».
Selon cela l’avis a retenir serait a priori de réciter le Gomel car le stam est l’avis principal. Mais ici ça n’est pas le cas .
En effet ,le ch arouh termine en disant qu’il est bon réciter cette beraha sans le nom d’hachem (ce rajout du ch arouh s’explique sûrement par le principe très connu : « Safek berahot lehakel » )

Cependant bcp d’aharonimes ont tranché de réciter le Gomel pour un accident [Levouch;Bah; Taz(219,7)Maguen Avraham 219.10);Eliya rabba (219.15);hayé Adam (kellal 65.4);Graz (perek 13,7 dans birkot hanehenine)…].
Tel est l’habitude des achkenazimes et temanimes [Arou’h hachoulhan( 219.12);
Michna beroura fin siman 219 ;chout michné halahotes ( helek 7 siman 30/31)]

Cependant le minhag séfarade est de suivre l’avis du ch arouh et donc de réciter la beraha sans le nom d’hachem ,ou bien s’acquitter d’une personne astreinte a réciter le Gomel.
[Radbaz(helek 3,1);Hida (Birké Yossef 219,8);Rav Hayim falaggi (dans Roua’h Hayim 26,11); Bireh et Avraham (65,14);Hessed lalafime (219,12);Hessed lihouchoua ( helek 3 fin siman 7);Pene Yishak (Aboulaffia ot 68);Ben ich haii (parachat Ekev dans l’introduction et halaha 10);Caf hahayim (219,52); chout choel venichal helek 3,175; Or letsion helek 2 perek 46,57; Hazon Ovadia page 379-380;Halaha beroura 219,31 (voir aussi penini halaha 16,8)]

-Basé sur le sefer Birkat hachem helek 4 perek 6.31

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