2.Cacheroute ( foie gras) :
Question:
Peut on consommer du foie gras ?
La question a été posé par l’ancien Dayan de Paris le Rav Rahamim Nahouri zts au Rav Ovadia Yossef Zatsal et voici sa réponse (Yabia Omer Y.D 9,3):
Le Zivhé Tsedek ( siman 33,48) écrit la chose suivante :
«Il convient de décréter l’interdiction de la consommation du foie gras (qui venait de l’étranger) ,car les embûches sont trop nombreuses concernant la garantie de leur Cacheroute ».
Le Bah ( siman 33) se plaignez déjà du minhag achkenaze ( basé sur le rama 33,9 )d’autoriser le foie gras, et aurait voulu alors mettre un « herem » pour interdire une telle pratique étant donner que l’on peut en arriver facilement a transgresser un interdit de la Torah .
En effet, après avoir gavé l’animal n’est plus viable (en tout cas pas plus de 12 mois) et au niveau Halaha il est alors considérer comme étant Taref !
Ainsi rapporte également le Chaaré Tsedek (Y.D siman 43) et le Darké tchouva ( saif katan 131) au nom du Échel Avraham et le Rav Tetelabaum .
Aussi,le Hohmat Adam ( kellal 16,10) prône la rigueur a ce sujet et écrit qu’il convient d’annuler cette mauvaise habitude .
Le Rav Tsvi Pessah Frank ( chout har tsvi Y.D siman 26) rajoute qu’il ne faut surtout pas adopté de tel minhag en Israël et que ce sera une grande action de bravoure d’annuler une telle pratique en dehors d’israël . Aussi le Rav Wozner ( chevet halevy 9 Y.D siman 153) écrit que le Hazon ich lui a demander de ne pas importer en Israël ce mauvais minhag qui était fort présent en terre achkenze .
C’est la raison pour laquelle le Rav Ovadia Yossef conclue ainsi sa réponse au Rav Naouri : « Il faut empêcher la rabbanoute de Paris de se montrer indulgent a ce sujet et il ne faut pas encourager ceux qui se comportent avec cruauté vis a vis des animaux car cet interdit est également d’ordre toraique ! »
Apparemment la Rabbanoute de paris n’a pas trop suivi le conseil de rav Ovadia…
Il est a noté toutefois que les moyens technologique récemment déployées ,ont permis d’atténuer la souffrance de la bête ainsi que d’amoindrir les risque de rentre l’animal taref au moment du gavage ( contrairement a l’époque ou risque de rendre taref l’animal en le gavant était très élevé ) .
Malgré tout certains risques restent toujours d’actualité,comme la maladie des champignons très présentes chez les oies qui entraîne des perforations au niveau de l’oesophage …[Voir Chout Chema Chelomo Y.D 4,1 de rav Chlomo Amar.
Toutefois ce dernier tend a autoriser si l’on fait une vérification sérieuse de l’oesophage de l’animal ,mais on ne pourra pas du tout mettre un tampon « lamehadrine » sur ces produits]
(Voir aussi le tsits Eliezer (helek 11 siman 49) ainsi que le Yalkout haguerchoni Y.D siman 33 (de Rav Guerchone Stern) qui sont plus permissifs)