Pessa’h (médicament)
Il convient de distinguer deux sortes de médicaments :
1. Médicament sans goût
Tout d’abord, il est important de savoir que la grande majorité des médicaments ne sont pas faits à base de ‘Hamets.
Il se peut qu’il y ait un mélange de « Kitniot », mais cela ne pose aucun problème halakhique même pour les Ashkénazimes [Penini Halakha 8,7, ‘Hazon Ovadia page 122 (qui précise qu’il sera interdit à un malade d’être rigoureux sur ce point-là)].
De plus, même si l’on observe la mention « amidon de blé » sur le médicament,
ce dernier reste autorisé (car non consommable par un chien) ainsi que cela a était mentionné dans la réponse précédente sur l’acide citrique, et à fortiori pour les médicaments, ou ce médicament reste inconsommable même après sa finalisation Aussi , on appliquera pas ici la « ‘Houmra » de «A’hchévé »(qui consiste à interdire à avaler tout aliment qui contient du ‘Hamets même inconsommable). Car en effet, en avalant ce médicament notre intention est de guérir et non de consommer le ‘Hamets qu’il contient [Voir Zéra’ Emet 2 Yoré Dé’a Siman 48, Yad Avraham Yoré Dé’a Siman 84,17, Ktav Sofer Ora’h ‘Haïm Siman 111, Yad Yéhouda Siman 103, début du Sé’if Katan 8, Chout ‘Havalim Bané’imim 5,4, A’hi’ézer 3, Siman 35,3, ‘Hazon Ich Siman 116,8 (qui écris que l’on est intéressé que par le médicament qui n’est pas ‘Hamets et non à l’amidon de blé qui a pour but uniquement d’enrober le médicament)
Iguérot Moché O.H 2,92 (qui écris que l’on n’applique pas le Din de A’hchevé sur un médicament, car on est intéressé à guérir et non à consommer l’aliment sans goût);
Sefer Élé Moaday (qui rapporte que la Houmra de Ahchevé s’applique que pour un aliment qui était comestible et qui a par la suite moisi , mais pas pour un aliment qui depuis le début était pas comestible);
Min’hat Chlomo Siman 65; Chmirat Chabbath Kéhilkhata 40,72; Tefila Lémoché 2,4, Or Létsion 3, chap. 8,3, Yé’havé Da’at 2,60/‘Hazon Ovadia p.120]. (Il sera bon tout de même de vérifier si l’on peut trouver le même médicament en Cachère Lépessa’h. A défaut, on prendra bien entendu le médicament prescrit par le docteur se trouvant pas dans la liste)
2. Médicament à bon goût
Si le médicament contient uniquement du glucose ou autre sucre (comme c’est le cas majoritairement), alors on pourra l’utiliser selon le strict din et à fortiori les garder (car on craint simplement que ce glucose est a base d’amidon de blé).
Selon l’opinion plus rigoureuse il faudra les inclure dans la vente au non-juif [‘Hazon Ovadia p.120].