1.Hanouka : (Alluamge)
1)Kavanat hamitsva :
Il faut veiller a accomplir correctement la Mitsva de l’allumage des Nérotes de ‘Hanouka (a priori avec de l’huile d’olive ) afin de remercier hachem du miracle qu’il a accompli pour nous .
Nos sages nous enseignent que par le mérite de cela, on méritera d’avoir des enfants érudits en Torah [Guemara Chabbat 23,b]. Le Rav Yis’hak Sagué Néhor (fils du Raavad) rapporte que cela s’applique pour ceux qui respectent la Mitsva dans la joie dans tous ces détails….
[Michna Beroura Tiferet Siman 671 note 1]
2)Hidour Mitsva :
Selon le strict din il suffit d’allumer une bougie par soir mais la coutume est de faire le Hidour Mitsva en rajoutant une bougie tous les soir [Voir Choul’han Âroukh 671,2; ‘Hazon Ovadia p.19]
3)A quel moment allume t’on le chamach?
-Certains ont pour habitude d’allumer le chamach en dernier (coutume générale chez les séfaradimes)
-D’autres allument le « Chamach » sans beraha , et puis avec celui ci on allume les autres bougies (coutume plus répandu chez les Ashkénazimes qui utilisent généralement une grande bougie en cire pour le chamach) .
Il est important de préciser que l’allumage du Chamach n’est pas une obligation.
En effet, il avait pour but à l’époque d’être utilisé en cas de besoin ce qui est plus nécessaire de nos jours ou on avons l’électricité . Quoi qu’il en soit, le Chamach sera distingué des autres bougies , et cela afin de montrer qu’il ne fait pas partie de l’obligation .
4)Comment disposer les bougies ?
On place la 1ère bougie le plus à droite de la ‘Hanoukiya possible, puis on allume les bougies en se dirigeant de la gauche vers la droite , selon le principe qu’on se dirige toujours vers la droite Exemple : Le 2ème soir on placera une seconde bougie à proximité de celle posé le plus à droite et après avoir allumée la bougie du soir,on allumera celle de la veille .
5)Nossa’h de la beraha :
La Talmud Babli (23,a) rapporte que l’on récite Léhadlik Ner Chel ‘Hanouka, et ainsi rapporte le Rif/Rambam. Toutefois le Yerouchalmi (Souka 3,4) rapporte la version suivante: « Al Mitsvat Hadalakat Nér ‘Hanouka ». En pratique la Halaha est retenu comme le Babli . Malgré tout dans le sidour de Rav Saadia Gaon le terme « Chel » (Voir Souka 46,a).Et ainsi rapporte le Choul’han Âroukh (676,1) ainsi que le Arizal et le Gra.
Et tel est la coutume la plus répandu chez les Séfaradimes [Birké Yossef ot 1 qui explique que l’expression Ner ‘Hanouka vient souligner le fait que la bougie de ‘Hanouka est interdit au profit;
Moed Kol ‘Haï 27,20 qu’ainsi il convient d’agir selon la Kabala car les initiales de Léhadlik Ner ‘Hanouka forment le mot « Na’hal qui fait référence aux attributs de miséricorde; Roua’h ‘Hayime ot 3/Caf Ha’hayime ot 9 qui écrivent qu’ainsi on comptabilise 13 mots dans la bénédiction qui font référence au 13 attributs de miséricorde; ‘Hazon Ovadia p.125]
Toutefois la coutume des communautés Ashkénaze est de suivre la version du Talmud Babli [Michna Beroura ot 1]. Et ainsi était également la coutume au Maroc [Ateret Avote T.2 perek 20,7 à l’encontre du Divré Chalom Veemet T.1 qui écris qu’on procédait ainsi dans toute l’Afrique du Nord]
6)Chéhé’héyanou :
Si l’on oublie de réciter cette bénédiction
avant l’allumage, on pourra toujours la réciter dans la demi-heure qui suit
l’allumage. A défaut, on récitera cette bénédiction au cours de l’allumage du second soir [Ben Ich Haï Vayéchev ot 2 et 3;
Yebia Omer T.4 Siman 50,4]