Quelle sont les conditions pour pouvoir être officiant/ sonner le Choffar les jours redoutables (Roch Hachana/Kippour)?
Tout d’abord être officiant est bien avant tout une responsabilité, car comme son nom l’indique, le Chalia’h Tsibour est le délégué de la communauté au près de D.
Et cette personne a pour rôle d’implorer Hachem et de faire porter la Tefila à un niveau plus élevé, chose qui n’est pas donné à tout un chacun. C’est pourquoi, il convient de se montrer scrupuleux en choisissant un officiant répondant aux conditions suivantes (par ordre de priorité):
-Ne pas transgresser des interdits gravissimes comme transgresser Chabbat/Voler/Aller à la plage mixte…
-Être accepter et apprécier par la communauté.
-Avoir la crainte du ciel, et être à la recherche de l’accomplissement des Mitsvotes .
-Avoir des bons traits de caractère (et plus particulièrement la modestie).
-Comprendre le sens des mots récités au moment de la Tefila, et s’efforcer de prier avec ferveur.
-Lire couramment sans erreur de lecture et de prononciation des lettres.
-Il est bon de rechercher un érudit ,ou tout au moins une personne qui a des moment fixes pour étudier la Torah.
-Avoir une voix agréable .
-On prendra de préférence une personne mariée et qui a plus de 30 ans
[Voir Piské Techouvot 53 ot 6,9 et 10]
Selon cela, il va de soi qu’il sera préférable de prendre une personne craignant D. et priant avec ferveur, non mariée et moins de 30 ans, et qui n’a pas une belle voix,
plutôt qu’une personne marié, âgé de plus de 30 ans, avec une très belle voix mais ignorant ou ne craignant pas D. [Rama 53,5 suivi par l’ensemble des A’haronime].
A défaut, si on ne trouve pas un Chalia’h Tsibour qui remplit l’ensemble de ces conditions,on désignera alors une personne qui se rapproche le plus possible des critères cités [Choul’han Âroukh 53,5]
Enfin il est a noté que même au courant de l’année le choix de l’officiant doit se faire en fonction des critères cités, ainsi
que cela est indiqué dans le Rambam
(Tefila 8,11) et dans le Choul’han Âroukh 53,5 (ainsi que dans le Zohar Vayikra)
[Voir aussi le Caf Ha’hayime 53 ot 14;16;86, le Âroukh Hachoul’han 53,32 ainsi que le Emek Yehochoua 6,30 qui écrivent que même de nos jours (ou l’officiant n’acquitte plus le Kahal), le fait que l’officiant ne soit pas apte à officier peut entraîner des accusations contre le Tsibour (Voir aussi le Pisské Techouvote 53,5). C’est pour cela que les Avelimes ne se rapprochant pas des critères cités, ont tout intérêt (pour l’élévation de la Nechama du Niftar, et pour le Kahal), a laisser les personnes les plus aptes à officier (Caf Ha’hayime 53 ot 43 et 93 au nom du ‘Hessed Laalafime 53,7; Mayime ‘Hayime Y.D 353,2)].