Tou Bichvat :
Quelle est le seder à suivre de tou bichevat ?
Il n’existe pas halahiquement de seder à Tou Bichvat.
À vrai dire la consommation même des fruits ce jour là, n’est qu’une coutume qui sest répandue initialement chez les les Achekenazimes (Voir Maguen Abraham 131,16 ), puis plus tardivement chez les Séfaradimes sous influence des écrits du ‘Hemdat Hayamime.
Il convient de rappeler que l’essentiel étant de profiter de cette occasion pour inculquer aux enfants l’importance de réciter les bénédictions à voix haute et avec ferveur. Et pas comme ceux qui récitent malheureusement la bénédiction a une allure où il est quasi-certain qu’il n’y a aucune ferveur lors de la bénédiction.
On fera aussi attention a bien articuler chaque mot. En effet, il arrive souvent que la rapidité dans laquelle est prononcé la bénédiction entraîne de coller 2 mots (ex: »Baroukhata »), ou de mal les couper (ex: »Barou » « ‘Hata ») [Caf Ha’hayime 5,2]
Afin d’y parvenir il sera recommandé de se retenir avant de consommer tout aliment , et de penser qu’on est tenu de remercier Hachem de nous en avoir gratifié.
Il est également conseillé de découper la bénédiction en 3 parties:
– » Baroukh Ata Hachem » ( A Hachem,on pensera qu’il est le maître de tout …)
-« Elokénou Mélékh Haolame »
-« Chéhakol/Mezonot… » [Vezot Lihouda p.192 au nom de Rav Tsadka]
Pour conclure, le Zohar rapporte que celui qui les récite avec joie sera assuré d’avoir une parnassa avec une abondance [ Caf Ha’hayime 183,31].
Il convient de rappeler qu’il n’est pas du tout nécessaire de faire chehehiyanou sur un nouveau fruit le soir de Tou Bichvat!
S’il s’avère qu’on nous présente a table un fruit de la nouvelle saison (et qu’on ne le trouve pas sur la plupart des marchés toute l’année ) et que ne l’on pas encore goûter (que ce soit en France comme la clémentine ou d’autre fruits de l’étranger ) alors on récite chehehiyanou .