2.Hanouka : « Chéhé’héyanou »
En cas d’absence le 1er soir de‘Hanouka doit-on réciter de nouveau Chéhé’héyanou le 2ème soir ?
-Selon certains, on ne récitera pas de nouveau cette bénédiction, étant donné que l’on est acquitté automatiquement par l’allumage familiale [Ma’hazik Berakha 676,3; Michna Beroura ot 17; Caf Ha’hayime ot 27;Michna Beroura Ich Maçliah (notes à la fin du livre qui rapporte qu’ainsi est l’avis du Choul’han Âroukh selon la plupart des A’haronimes)].
-Selon d’autres ,on récitera de nouveau cette bénédiction [‘Hazon Ovadia p.138 qui rapporte que la bénédiction de Chéhé’héyanou est une Mitsvat Hagouf, et qu’on ne peut pas s’acquitter par un Chalia’h si on n’est pas présent. De plus, il y a lieu d’associer l’avis du Rambam/Rachba
qu’une personne absente lors de l’allumage n’est pas acquitté de la Mitsva de remerciement . Et ce d’autant plus que selon le Peri ‘Hadach (ot 1) on récitera Chéhé’héyanou même selon le Mordekhaï . On ajoutera aussi l’avis du Ba’h (432) qui pense qu’on dit pas Sabal concernant la bénédiction de Chéhé’hiyanou. Voir aussi Yebia Omer T.11 siman 78; Rivevot Efrayime T.6 Siman 410,5 au nom de Rav Elaychiv; Michna Beroura Ich Matslia’h cité plus haut qui partage l’opinion du ‘Hazon Ovadia et précise qu’ainsi semble être l’opinion du Choel Venichal 1,13 bien qu’il laisse le sujet à approfondir ;Voir aussi Chevet Halevy 4,68]
En pratique, on s’efforcera à priori de sortir du doute en provoquant la bénédiction de Chéhé’hiyanou en achetant un nouveau vêtement/ustensile/fruit.
A défaut, on appliquera le principe de Safek Berakhote Lehakel, mais ceux qui réciteront tout de même la bénédiction auront sur qui s’appuyer.