Peut-on vaquer a ses occupations pendant que l’on récite le Birkat Hamazone ( ou autre bénédiction)?
Il est rapporté dans le Choul’han Âroukh (183,12 et 191,3) qu’il est interdit de réciter le Birkat Hamazon tout en vaquant à ses occupations ,comme débarrasser la table …
En effet, cela s’apparenterait a considérer la bénédiction comme étant secondaire et accessoire , ce qui est un mépris vis a vis du maître du monde [Voir ce que dit le Michna Beroura 191,5 et Caf Ha’hayime 5,3 au nom du Taz 191,1 à ce sujet ]
C’est pour cela qu’il faudra se montrer particulièrement vigilant à ne faire aucun signe au cours de la récitation du Birkat ,
afin de rester concentré le plus possible.
Cette Halakha est valable également pour la récitation de toute autre bénédictions
[Michna Beroura 191,5;Caf Ha’hayime 191,4; Birkat Hachem 1 perek 6,5]
Ainsi il convient donc de ne pas se sécher les mains au moment de la récitation de la bénédiction de « Acher Yaçar » afin de la réciter avec toute la kavana requise.
[Ben Ich ‘Haï ‘Houkat 5 ; Halikhote Chelomo 22,5 au nom de Rav Chlomo Zalman Auerbach] De même on ne récitera pas de bénédiction en conduisant la voiture [Birkat Hachem 1 perek 6,5; Halakha Beroura 183,37 fin note 31]
Aussi on ne récitera pas a priori les bénédictions en marchant, car cela est un manque de respect de réciter les bénédictions ainsi , et cela d’autant plus ou il est extrêmement difficile de reciter les bénédictions avec ferveur tout en marchant
[‘Hessed Lalafime 46,54, si ce n’est dans certains cas spécifique ou c’est le fait de marcher qui nous permettra d’être plus concentré sur la récitation des bénédictions ( Voir Choul’han Âroukh 183,11)]
Cet interdiction concerne également celui qui écoute une beraha afin de s’en acquitter [Caf Ha’hayime 191,7]
Enfin, le respect de ces lois permettent de nous mettre dans des conditions optimale pour réciter les Bénédictions avec ferveur, en entraînant alors la clémence divine et la bénédiction sur l’ensemble du monde.
[Voir Ritba Berakhote Perek 1,1]