Home / Gomel / Gomel.7 (accident)

Gomel.7 (accident)

7.Gomel (accident)

Question :
Récite t-on le Gomel après avoir était épargné d’un attentat ou d’un accident de la route?

Réponse :
Il existe une discussion dans les Richonimes a savoir si le Gomel se récite seulement dans les 4 cas cités dans le verset des psaumes ( a savoir celui qui a traversé le désert ; la mer ; sorti de prison ; malade qui s’est rétabli ) ou bien également dans n’importe quelle autre situation de danger.

Selon certains le Gomel se récite uniquement pour ces 4 catégories de personnes.[Or’hot Hayim ; Rabbi Chem Tov Pol’ho au nom de Tossefote et rabbi David Aboudraham au nom de rabbi Guerchome]
En effet, les sages ont instauré cette bénédiction afin que l’on prenne conscience de la bonté d’hachem qui nous permets d’arriver à destination en bonne santé,
ou de s’être rétabli même d’une maladie bénigne ,bonté que l’on n’aperçoit pas de prime abord (tandis qu’après avoir était épargné d’un attentat/accident, l’Homme sera naturellement plus enclin a remercier Hachem d’être sorti sain et sauf)

D’autres pensent que les 4 cas sont juste un exemple de situation où l’on doit réciter le Gomel et qui ont pour appui le verset de tehilim précité, mais il en sera de même pour toute autres situations, et a fortiori s’il l’on a était épargné d’un véritable danger [Rivach ; Meiri ; Riaz ; Tachbets…]

En pratique , le Choul’han Âroukh 219,9 rapporte les 2 avis : le second en tant qu’avis principale, et le premier en tant qu’avis secondaire.
Toutefois le Choul’han Âroukh conclue qu’il sera bon de réciter cette bénédiction sans le nom d’Hachem (ou en s’acquittant par une tierce personne)
Et ainsi est la coutume Séfarade [Radbaz Tome 3,1; Birké Yossef 219,8; Roua’h Hayim 26,11; Birekh Ét Avraham 65,14; ‘Hessed Lalafime 219,12; ‘Hessed Lihochoua Tome 3 fin siman 7; Péné Yis’hak Aboulaffia ot 68; Ben Ich ‘Haii (parachat Ekev dans l’introduction et halaha 10);Caf Ha’hayime 219,52; Chout Choel Vénichal Tome 3 Siman 175; Or Létsion Tome 2 perek 46,57; ‘Hazon Ovadia page 379/380; Halakha Beroura 219,31;Birkat hachem Tome 4 perek 6,31; (voir aussi le penini halaha 16,8) a l’encontre du Chemech Oumaguen T.3 Siman 63,10]

Toutefois, la coutume des Ashkénazimes ainsi que des Témanimes , est de suivre l’avis principal du Choul’han Âroukh opinion retenu par la plupart des A’haronimes [Levouch; Ba’h; Taz 219,7; Maguen Avraham 219,10; Eliya rabba 219,15;’Hayé Adam 65,4; Graz 13,7 dans Birkot Hanehenine; Âroukh Hachoul’han 219,12; Michna Beroura 219,32; Chout Michné Halakhote Tome 7 siman 30/31 ]
Toutefois dans le cas où l’on a esquivé le danger au dernier instant, comme une personne qui a freiné in extremis, on ne récitera pas le Gomel même selon la coutume Ashkénaze/Temani; étant donné que l’on a pas était confronté au danger
[Achré Haich Tome 1 Perek 40,20 au nom de Rav Elyachiv et Rav Karelits; Voir aussi le le Siman 219 note 30 de l’édition Michna Beroura Dirchou où il est rapporté que l’on récitera malgré tout le Gomel pour une personne qui a était sauvé in extremis d’une grosse pierre qui venait de tomber (et d’expliquer la différence par le fait que la pierre n’a pas de Bé’hira contrairement à la personne qui freine qui ressemble plus au cas de celui à qui on a voulu jeter une pierre
et que finalement cela ne s’est pas fait). Voir cependant, le Halikhot Berakhote 219,37 page 452 qui déduit du Michna Beroura 218,32 (et Chaar Hatsiyoun ot 29) que l’on récitera pas le Gomel concernant la pierre qui est tombé in extremis et qu’ainsi est l’avis du Halikhote Chelomo Perek 23,1 et ainsi rapporte le Piské Techouvote 218,10 note 84, et il semble que c’est cet avis qu’il convient de suivre en pratique même pour les Ashkenazimes ]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Top