4.Gomel (enfant)
Question :
Un enfant non bar Mitsva doit il réciter le Gomel ?
Réponse :
A priori, il semblerait logique que l’enfant soit astreint a réciter le Gomel lorsque l’occasion se présente, afin de l’éduquer a l’accomplissement des Mitsvotes.
Cependant le Maharam Mints écrit que l’enfant ne pourra pas réciter le Gomel ,
étant donné qu’il est indiqué dans la bénédiction le terme suivant: « לחייבים »,
et que l’enfant n’est pas encore puni tant qu’il n’est pas Bar Mitsva. C’est pourquoi la coutume générale est que les enfants s’abstiennent de réciter le Gomel [Michna Beroura 219,3; Caf Ha’hayime 219,2; Gueoulé Kehouna (maarekhet 2,10); Voir aussi Birkat Hachem Tome 4 perek 6,41]
Toutefois d’autres réfutent cet argument et sont d’avis que l’enfant pourra (ou même devra) réciter le Gomel. Car en effet le terme « Lé’hayavime » est plus général et ne se rapporte pas uniquement sur la personne qui récite la bénédiction [Mor Ouktsia 219; Birké Yossef 219,1 au nom du Mahari Bassan ; Mamar Mordehaii 219,6]
Et ainsi est l’avis retenu en pratique par certains décisionnaires [‘Hazon Ovadia berahote page 349/350 ;Or Létsion Tome 2 perek 46,59; Halakha Beroura 219,2 page 163 ;Voir le Birké yossef 219,1 ainsi que le Hessed Lalafime 219,10 qui écrivent qu’ainsi était la coutume autrefois]
D’autre préconisent que l’enfant se fasse acquitter par un adulte [Penini halaha perek 16,5] , ou bien de réciter la bénédiction sans le nom d’hachem [Ben Ich ‘Haii parachat Ekev ot 4 qui écris ainsi pour celui qui n’a pas de minhag de faire , mais ceux qui ont le minhag que l’enfant récite le Gomel avec bénédiction , continueront à agir ainsi ].
Enfin, on notera que le père ne pourra pas réciter le Gomel pour son fils [‘Hazon Ovadia page 350/351 au nom du ‘Hida]