3.Omer (Musique)
Nos sages nous relatent que Rabbi Akiva avait 12000 paire de disciples du Nord au Sud d’Israël , qui ont tous péri à la même période ,du fait qu’il ne s’honorait pas l’un à l’autre [Yebamote 62,b]
C’est en souvenir (entre autres) de cette catastrophe que nous portons le deuil pendant une période de 33 jours qui se situe entre Pessa’h et Chavouot (en fonction des traditions ) .
C’est pourquoi plusieurs coutumes se sont instaurées pendant cette période comme de ne pas célébrer de mariage , ainsi que de ne pas se couper les cheveux (et se raser la barbe) [Choul’han Âroukh 493,1 et 493,2]. Aussi l’habitude s’est répandu de s’abstenir de danser ainsi que d’écouter de musique pendant cette période de deuil. Cette restriction ne concerne pas les jours de fêtes [Ye’havé Daat Tome 3 Siman 30 page 93 ; Mekor Néeman tome 1 siman 484 et tome 2 siman 463 qui rajoute aussi la veille de chabbat après hatsot ainsi que Roch hodech Iyar et Pessa’h Chéni (ainsi que Issrou ‘Hag); Voir aussi la page 210 ou il est rapporté au nom de R’ Moché Haboucha que Rav O.Yossef n’était pas Makpid à ce sujet et qu’à Yerouchalayime (ainsi qu’à Gerba) on ne prêtait pas d’attention particulière à cette coutume. Voir aussi ce qu’écris le Rav E.Chlizinguer (Choaline Vedorchine Tome 4 Siman 37) concernant cette coutume de pas écouter de musique qui n’est pas vraiment fondé et il y’a lieu d’autoriser pour une Mitsva ou même s’il n’y a pas de Mitsva on pourra se montrer indulgent s’il s’agit d’une musique classique sans sim’ha particulière )]
L’ensemble des décisionnaires précisent qu’il convient de s’abstenir d’écouter de la musique même à partir d’un disque/MP3 /radio et cela même s’il s’agit d’un enregistrement sans accompagnement musical [Tsits Eliezer Tome 15 Siman 33; Chevet Halevy Tome 8 Siman 127;
Az Nidzberou Tome 8 Siman 58].
On pourra toutefois chanter des chansons sans qu’il soit accompagner d’instrument musicale [Yeh’avé daate Tome 6 Siman 34 ; Voir aussi le Halikhote Chelomo Pessa’h Perek 11,14 qui précise qu’il sera bon de réduire cette pratique dans la mesure du possible (si ce n’est le Chabbat)]
Il est a noter que l’on pourra autoriser de célébrer un repas de Siyoum d’un traité /Berit Mila/Pidyone Habene/Bar Mitsva /(Fiançailles); Cheva Berakhote ….
accompagné de musique ,étant donné
qu’il s’agit d’un repas de Mitsva [Igrot Moché O.H Tome 2 Siman 95; Yeh’avé daate Tome 6 Siman 34;Or Létsion Tome 2 perek 17,1 ;(Caf Ha’hayime 493,9 et 444,49; Voir aussi le ‘Mahatsit Hachekel 493,1et Michbetsot Zahav 493,1 qui expliquent le Maguen Avraham que les danses (et musique) sont autorisés pour un fiançaille
et ainsi écris le Rav Karp au nom de Rav Elyachiv [Halakhot ‘Hag Be’hag Sefirat Haomer page 66 note 36])
Aussi ,on peut se montrer tolérant lorsqu’il s’agit de la parnassa de la personne.
[Igrot Moché O.H Tome 3 siman 87]
Aussi, certaines catégories de personne (personne dépressif, ou très tristes qui ont besoin de musique pour se remonter moral…) pourront écouter de la musique tout en restant discret [Halikhote Chelomo Pessa’h perek 11 note 54; Yad bessfirat hamoer perek 33,18 au nom de Rav Karelits ( Voir aussi Halakhote ‘Hag Be’hag sefirat haomer perek 7 note 39 au nom de Rav Kanievsky)]