12.Roch Hachana: (rajout)
Question:
A) Pendant les 10 jours de pénitence, que faire si l’on a omis de dire « Hamelekh Hakadoch » ainsi que « Hamelekh Hamichpat » ?
B) Qu’en est il pour les autres rajouts
» Zokhrenou… » ?
Réponse :
A) Celui qui a clôturer par mégarde la bénédiction de « Ata Kadoch » par « Hakel Hakadoch » devra rectifier aussitôt « Hamelekh Hakadoch ». On pourra rectifier tant que l’on se trouve « Tokh Kédé Dibour » (c’est à dire que l’on se trouve encore dans les 2/3 s qui ont suivi l’erreur)
Si ce laps de temps s’est écoulé:
-Selon certains Richonimes on est acquitté [Rav Haii Gaon ,Rav Yehouda Ha’hassid;Raaviya,Raza,ChiboléHaleket]
-Selon la majorité des Richonimes,on reprendra la amida depuis le début et c’est cette opinion qui est retenu par le Choul’han Âroukh (582,1)
B) Concernant « Hachiva Chofténou » si l’on s’est souvenu Tokh Kedé Dibour ,
on rectifiera .
Si ce laps de temps de temps s’est écoulé:
-Selon certains Richonimes, étant donnée que l’on a mentionné le terme « Hamelekh « on sera acquitté et on poursuivra la amida [Talmidé Rabbenou Yona; Rabbénou Yé’hiel ( frère du Tour)…]. Ainsi est l’avis retenu par le Rama (582,1). Et tel est la coutume des communautés Ashkénaze, ainsi que des juifs du Maroc (selon le principe de Safek Berakhote Lehakel) [Voir Aterte Avote Tome 2 Perek 16,82,et ainsi est l’avis du Ben Ich ‘Haï Nitsavime Ot 19 /Chout Rav Pealime Tome 2 O.H siman 28 et du Caf Ha’hayime 118,1]
-Selon la majorité des Richonimes,
on reprendra depuis « Hachiva »(ou depuis le début, si l’on s’en souvient après avoir fini la Amida) [Rav Saadia Gaon;Rits Guiat; Rif,Rambam,Roch; Maharam ;Ritba …]
Et ainsi est l’avis retenu par le Choul’han Âroukh (582,1). Car en effet, « Melekh Ohev Çedaka Oumichpat »signifie que D. apprécie que ses créatures se comportent avec équité. Tandis que « Hamelekh Hamichpat » signifie que c’est D. qui juge le monde, ce qui change donc la signification [Sefer Haménou’ha page 67 de Rabbénou Manoa’h, rapporté dans le Beth Yossef au Siman 582]. Cette avis est partagé par l’ensemble des A’haronimes Séfarades [Peri ‘Hadach 582,1; Birké Yossef 582,1 et 118,2 (bien qu’il prône souvent Sabal contre Maran, ici il trancha sans équivoque comme Maran);Beth David; Mamar Mordekhaii 582,2; Chalmé Tsibour page 312,3; Peri Haadama; Mich’ha Derabouta Tome 1 Siman 582; Moed Kol ‘Haï 13,28; Péta’h Hadevir 582,1; Sdé ‘Hemed (Chout Mikhtav Le’hizkiyahahou Siman 10 page 48,4/Or Li Siman 109); Choel Vénichal Tome 5 O.H siman 12; Yachiv Moché Sitruk Tome 1 siman 332 ; Chout Vayaan Moché]
Et ainsi est la coutume dans la plupart des communautés Séfarades
[Maté Yehouda de Rabbi Yehouda Ayache qui rapporte qu’ainsi est la coutume à Alger; Alé Hadass perek 9,1 qui rapporte qu’ainsi est la coutume en Tunisie; Berit Kehouna Maarekhet 70 ot 4 et Chout Zera David (de Rav Sassi Hacohen) qui rapporte qu’ainsi est la coutume à Gerba; Chaar Hamefaked (Nahar Pekod page 99,b) de Rav Aharon Ben Chimon ,et Birkat Yossef (De Rav Yossef Yedid Halevy) qui témoigne qu’ainsi est la coutume à Yerouchalayime ; Voir aussi le ‘Hazon Ovadia page 197 qu’ainsi a toujours était la coutume aussi à Bagdad ainsi que le lui a témoigné Rav Efrayime Hacohen au nom de Rav Avraham Hillel qui faisait partie du Beth Din d’Irak, avant que le Ben Ich ‘Haï ne la fasse changer]
Et il est connu qu’on applique pas le principe de Safek Berakhote Lehakel contre le Minhag en place (du moins si celui ci est solidement fondé) [Troumat Hadechene Tome 1 début siman 34] D’autant plus que dans notre cas, la problématique de Safek Berakhote Léhakel se pose aussi dans l’autre sens, puisque selon la majorité des Richonimes le fait de continuer les bénédictions de la amida seraient aussi considérées d’une certaine manière comme réciter des bénédictions en vain [Voir Yebia Omer Tome 2 Siman 8/10 qui développe longuement le sujet , et qui prouve qu’il n’ y a pas a craindre ici le cas de Safek Berakhote Lehakel ( voir ot 15 ou l’on dit pas sabal pour celui qui s’est trompé et a dit Hakel Hakadoch, car cette avis a était écarté , et il est en sera ainsi à fortiori pour Hamelekh Hamichpat ou il s’agit d’un avis unique (talmidé rabbenou Yona) et qui rentre plus difficilement dans la guemara Berakhote 12,b que l’avis de ceux qui pensent que l’on est acquitté pour Hakel Hakadoch; et à cela il rajoute aussi qu’on ne dit pas Sabal dans la Tefila ainsi qu’il en ressort du Yerouchalmi ( Berakhote Perek 2 Berakhote fin Halakha 4);Voir aussi le Yebia Omer Tome 7 Siman 51 et le ‘Hazon Ovadia page 195. Et il me semble que l’on peut rajouter une preuve du Beth Yossef 107,1 (cas d’une personne qui en pleine Tefila se souvient d’avoir déjà prier), ou l’on doit s’arrêter immédiatement à l’instar de l’avis de la majorité des Richonimes et cela même si l’on désire que cette Tefila soit maintenant nedava . En effet, cela est valable que si on a eu l’intention de prier cette Tefila depuis le début en tant que Nedava . Et bien que le Rachba pense que l’on peut tout a fait changer notre intention au cours de la Amida , et qu’on pourrait dire Sabal ,malgré tout le Beth Yossef tranche qu’il faut s’arrêter net ,et ne prend en pas considération son avis . (car il y’a un risque aussi de Sabal dans l’autre sens).
Voir aussi le Siman 188,6 ou le Beth Yossef rapporte une Ma’hloket Richonimes à savoir si on a oublié Réçé dans le Birkat et qu’on s’en souvient après avoir démarrer la 4eme berakha (on a prononcé le mot « Laad ») s’il faut reprendre juste depuis Ra’hème (avis du Raavad/Rachba/Rabbenou Yona) ou bien reprendre depuis le début (avis de Rachi/Rambam/Roch) et ainsi tranche le Choul’han Âroukh (188,6) et on dira pas Sabal (car selon Rachi/Rambam/Roch la bénédiction de Ra’heme serait Levatala)]
Aussi, dans le cas où l’on a finit la amida , il sera bon de recommencer avec le « Tnaii Nedava », et cela même pour les Ashkénazimes [‘Hazon Ovadia page 198 au nom du Taz, Yaabets,Graz… a l’encontre du Caf Ha’hayime 107,4 (voir d’ailleurs aussi le Beour Halakha siman 107 à ce sujet)]
Tout cela s’applique aussi dans le cas où l’on a un doute si l’on a dit « Hamelekh Hakadoch » ou « Hamelekh Hamichpat » [Choul’han Âroukh 582,2]
B) En ce qui concerne tous les autre rajout :
-Si on se souvient de l’omission avant d’avoir dit : «Baroukh Ata Hachem » on reprend depuis le rajout
-Si l’on a dit: « Baroukh Ata Hachem » ,
on ne reprendra pas .