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Ticha Beav qui tombe Chabbat :

Ticha Beav qui tombe Chabbat :

Lorsque le jeûne du 9 Av tombe Chabbat on le repousse au lendemain.
On mangera donc habituellement comme tous les Chabbat , et il sera donc évidemment interdit de montrer le moindre signe de deuil [Choul’han Âroukh 552,10 et 554,19;
Voir le Gra 553,2 qui réfute la ‘Houmra du Rama (553,2)de ne pas étudier la veille de Ticha Beav après ‘Hatsot même quand la veille de Ticha Beav tombe Chabbat (si ce n’est des choses qui attriste).
En effet cela est une trop grande mesure de rigueur sans véritable source .
Voir aussi le ‘Hazon Ovadia Taanite page 248 qui conclue aussi ainsi , et rapporte même au nom du Birké Yossef (553,3) au nom du Yaabets qu’il est justement interdit d’étudier des choses qui attristent le Chabbat;Voir aussi le Beour Halakha 553,2 « Vélakhène » au nom du Mamar Mordehaï qui conclue que cette mesure de rigueur n’a pas de source et que l’on peut étudier la veille de Ticha Beav ce que l’on désire et cela même quand la veille de ticha beav tombe en semaine , et ainsi est l’avis du Âroukh Hachoul’han 553,4 et du ‘Hazon Ovadia Taanite page 248]

On s’arrêtera toutefois de manger avant la Chekia (La Seouda Chelichit sera donc prise plus tôt qu’à l’accoutumé) [Rama 552,10]. Cependant, on attendra la sortie de Chabbat pour se changer(enlever les chaussures en cuir, mettre une tenue déjà portée…) [Yé’havé Daat Tome 5 Siman 38; ‘Hazon Ovadia Taanite page 334]
On dira alors auparavant « Baroukh Hamavdil Ben Kodech Lé’hol » pour pouvoir se change [Torat Hamoadime (Rav D.Yossef) Siman 9,1 page 276]

Après avoir récité la Tefila de Arvit (avec Ata ‘Honanatanou) on récitera la bénédiction de « Méoré Haech ».
Généralement l’officiant la récite a voix haute, en acquittant toute l’assemblée.
Les femmes tacheront de réciter cette bénédiction a la maison (en disant auparavant « Baroukh Hamavdil Ben Kodech Lé’hol ») [‘Hazon Ovadia Taanite page 343; Chevet Halevy Tome 7 Siman 77,1 ot 2; Voir aussi le Tsits Eliezer 14,43 qui explique même le Beour Halakha 296,8 dans ce sens; Voir également le Igrot Moché H.M Tome 2 Siman 47,2 et le Sefer Kara Alay Moed page 50 note 31 au nom de Rav Elyachiv].

A la sortie du jeûne on fera la Havdala en récitant uniquement la bénédiction sur le vin avec la bénédiction « Hamavdil »

Les personnes dispensées du jeûne devront réciter la Havdala samedi soir ,et pourront consommer la Seouda Reviit avec une petite quantité de pain de manière à accomplir la Mitsva simplement [Alon Bayit Neeman Guilyone 320 ot 19/20 au nom du Kenesset Haguedola (Tome 2 Siman 71)] (Pour les femmes enceintes ou qui allaitent il sera recommandé d’attendre au moins ‘Hatsot pour faire la Havdala et manger)
On récitera alors la bénédiction de « Meoré Haech » dans la Havdala, mais sans réciter la bénédiction des « Bessamimes »
[Choul’hna Âroukh 556]. Aussi, ils pourront réciter la Havdala sur du vin/jus de raisin comme à l’accoutumée ( plus de 4,1cl),
car en effet on ne le boit pas dans le but d’en tirer profit , mais simplement pour réaliser la Mitsva [‘Hazon Ovadia Taanite page 348; Or Létsion Tome 3 perek 29,8].
Selon d’autres, on fera la Havdala sur de la bière ou autre ‘Hamar Médina
[Caf Ha’hayime 556,9;Chevet Halevy Tome 7 Siman 77,1 ot 5; Chemirat Chabbat Kehilkheta Perek 62,46 Chout Lehorot Nathan Tome 2 Siman 36; Voir aussi le Torat Hamoadime 7,3 page 249 qui écris que les femmes enceintes ou qui allaitent feront l’effort a priori de jeûner jusqu’à ‘Hatsot]
Ils pourront également acquitter toute personne qui jeûne [Torat Hamoadime 9,3 page 283 au nom du Birké Yossef 556,3 et du Lev ‘Hayime 2,159; Tsits Eliezer 14,42; Michné Halakhote 7,39]

Enfin étant donné que le jeûne est décalé l’ensemble des restrictions liés au deuil prendront fin dès la sortie du jeûne et cela même pour les Ashkéanzimes [Choul’han Âroukh 551,4; Michna Beroura 558,4; Piské Techouvote 558,3]. Cependant, concernant le fait de consommer la viande et boire du vin, l’habitude des Ashkénazimes est d’attendre le lendemain [Rama 558]
Mais pour les Séfaradimes, il n’y a pas de coutume à se montrer rigoureux
[Péri ‘Hadach 558; Birké Yossef 558,2;
Moed Kol ‘Haii 10,92; Yafé Lalev Tome 6,1; Caf Ha’hayime 552,208 (a l’encontre du Michna Beroura dirchou 558 note 9);Voir aussi Caf Ha’hayime 558,19 et 551,130 qui rapporte que c’est ainsi que procédait Rabbi ‘Hayim Vital comme le témoigne son fils ( Hagahote Léchaar Hakavanote page 89,3);Berit Kehouna page 191 ot 51;’Hazon Ovadia Taanite page 415; Or Létsion Tome 3 perek 29,26 ;Torat Hamoadime page 333; Voir cependant le Michna Beroura Ich Matsliah qui écris que certains pensent qu’il est bon de ne jamais manger de viande a la sortie d’un jeûne pour des raisons médicales)]

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