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Berakhote.3 (Pâte à fruit)

3.Berakhote (Pâte à fruit)

La Guemara (Berakhote 38,a) nous enseigne que l’on récite « Boré Péri Haêç » sur une pâte de datte .
Il en sera de même a priori sur la pâte d’abricot on l’on récitera « Haêç ».

Toutefois, le Troumat Hadechene (Siman 29) déduit des propos de Rachi que cela s’applique que si la pâte est partiellement écrasée, mais si elle est entièrement écrasé on récitera Cheakol.
Mais selon le Rambam (perek 5,4) ainsi que la majorité des Richonimes, on récitera la bénédiction du fruit même si la pâte est entièrement écrasé, et que l’on reconnaisse plus vraiment l’aspect du fruit.

En pratique le Choul’han Âroukh (202,7) retient l’opinion du Rambam, tandis que le Rama craint a priori l’opinion du Troumat Hadechen qui préconise de faire Chéhakol dans le doute , et ainsi procèdent les Ashkénazimes [Michna Beroura 202,42 qui écris toutefois que dans le cas où l’on reconnaît l’aspect du fruit ,on fera alors la bénédiction du fruit (Voir Piské Techouvote 202,15 pour plus de précision à ce sujet )]

Concernant les Séfaradimes on retrouve 2 écoles :
-Certains pensent qu’il convient d’appliquer le principe de Safek Berakhote Lehakel contre le Choul’han Âroukh et donc de réciter Chéhakol sur la pâte de fruit (si elle est entièrement écrasé et méconnaissable)
[Ben Ich Haii Pin’hass ot 12; Caf Ha’hayime 202,57 (Voir aussi le Or Létsion 2 Perek 14,2 qui est d’avis que l’on récitera Chéhakol pour une pâte entièrement écrasée, même si l’on reconnaît la forme du fruit ]

-D’autres pensent que l’on récitera la bénédiction du fruit à l’instar du Choul’han Âroukh sans craindre le principe de Safek Berakhote Lehakel , que ce soit selon le fait que l’avis du Troumat Hadechen est un avis trop minoritaire [Voir Birkat Hachem 3 page 79/80]; ou que ce soit selon le fait que même selon le Troumat Hadechene on sera acquitté a posteriori si l’on récite la bénédiction du fruit [Yebia Omer 7 Siman 29 et ‘Hazon Ovadia Berahote page 136]
Et c’est cet avis qu’il semble préférable de suivre a priori pour les Séfaradimes
(car tal est l’avis de la majorité des Richonimes retenu par le Choulhan Âroukh,
et les arguments de dire ici Sabal ont étaient bien repoussé)

En tous les cas, il sera préférable de réciter la bénédiction sur un aliment dont la bénédiction est identique au fruit qui a était écrasé, et de penser à l’acquitter [Piské Techouvote 202,15 Kellal 5 note 85].
A posterori, si l’on a déjà récité la bénédiction sur le fruit en question (sans penser à acquitter la pâte) et que l’on s’apprêter a mangé cette pâte , on ne récitera pas de nouveau la bénédiction de Cheakol , car il est a craindre que l’on soit déjà acquitté selon l’opinion majoritaire cité plus haut [Halikhote Berakhote Tome 2 fin de la page 43 ]

Enfin, dans le cas où l’on reconnaît la forme du fruit il ne sera pas nécessaire de se montrer rigoureux et on pourra réciter à priori la bénédiction sur le fruit .
Il en sera de même pour de la pomme de terre écrasé comme les Banatages/
Latekes où l’on récitera Hadama sans soucis puisque l’on reconnaît la forme de la pomme de terre [Halikhote Berakhote 202,31]

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