Pessah (kitniot)
Peut on consommer le riz et autre légumineuse ?
Selon la stricte loi , le riz et toute sorte de légumineuses sont tout a fait autorisées a Pessa’h . Ainsi est l’habitude de l’ensemble des juifs du Moyen Orient ainsi que de plusieurs communautés d’Afrique du Nord .
Concernant le riz, il sera nécessaire de le vérifier a 3 reprises afin de s’assurer qu’il n’y ait pas de mélange de blé . Cependant les Ashkénazimes (et certains Séfarades) ont l’habitude de ne pas en consommer. Ces derniers pourront tout de même cuisiner des légumineuses pour les enfants ou pour un malade [Michna beroura 553,7; Caf Ha’hayime 453,13]
2)Une femme mariée devra suivre les coutumes de son mari [‘Hazon Ovadia Pessa’h page 86].
3)Il exsiste toutefois une nuance fondamentale entre les Ashkénazimes qui ne consomment pas de Kitniyote en considérant cela comme une « Takana », et certains Séfaradimes qui s’abstiennent de consommer du riz et certaines Kitniyotes,
de crainte d’un mélange de ‘Hamets (crainte pas tellement avérée de nos jours)
[Voir Otsar Hamikhtavime Tome 2 siman 778 ainsi que Tome 3 siman 1498 et 1524 de Rav Yossef Messas, ou il en ressort que de nos jours les produits manufacturés Kacher Lepessa’h ne posent aucun soucis pour les Séfaradimes (même pour ceux qui s’abstenaient de consommer du riz et autre Kitniyotes )].
C’est pourquoi, un Séfarade qui avait pour habitude de s’abstenir de manger du riz (ou autre légumineuses) et qui désire changer sa coutume aura tout à fait sur qui s’appuyer, en procédant à la Hatarat Nedarime auparavant [Lev ‘Hayime 2 Siman 94 au nom du ‘Hida; Chout Rav Pealime O.H Tome 3 Siman 30 ; ‘Hazon Ovadia page 82 a 85 ; Or letsion 3 perek 8,15; Chout Chema Chelomo 6 Siman 4]
Selon d’autres avis, il ne sera même pas nécessaire de procéder à la hatarat nedarime [Otsar Hamikhtavime Tome 2 siman 778 et Tome 3 siman 1498 et 1524 rapporté aussi par le Sefer Divré Chalom Veemet Tome 1 page 95 de Rav Chlomo Toledano].
Toutefois, les Ashkénazimes ne pourront pas déroger à cette coutume même en faisant Hatarate Nédarime, a moins qu’il s’agisse d’un malade ou d’un enfant comme rapporte plus haut [Hatam Soffer siman 122]