Tefila (pour les femmes )
Une femme peut elle faire la Tefila dans les transports en communs ?
Tout d’abord il est extrêmement important de rappeler que les femmes ne sont pas tenu de faire toute la tefila . En effet, bien qu’elles soient tenu de prier au minimum une tefila par jour ,ce que l’on appelle la tefila c’est la Amida .
C’est pourquoi il suffira donc de réciter les bénédictions du matin puis d’enchaîner avec la amida [Aroukh Hachoul’han 70,1 et 70,4] .
Le Choul’han Âroukh (70,1) précise qu’il sera bon tout de même de rajouter le 1er verset du chema afin d’accepter sur soi le joug divin .Il sera bon aussi de rajouter le dernier verset du chema afin de prendre en considération l’avis du Maguen Avraham [Halakha Beroura 70,2]
Il est vrai que certaines femmes désirent en faire davantage, mais cela nécessite d’avoir le temps adéquat et de le faire dans des bonnes conditions .
Il sera donc largement préférable de faire correctement ce que l’on est tenu de faire soit juste la amida (pour les femmes) à la maison de manière posé,
plutôt que d’essayer de faire toute la tefila dans de mauvaises condition ( transport en communs …).
Aussi même dans le cas où le temps permets de rajouter des passages à la tefila (chabbat/yom tov…) ,il convient de rappeler une Halaha assez méconnue qui est valable aussi bien pour les hommes que pour les femmes :
Il est interdit de réciter les bénédictions du Yotser et des Pessouké Dézimra après la 4eme heure (depuis le lever du soleil) [Choul’han Âroukh 58,6; Yalkout Yossef Tome 1 page 107; Penini Halakha Tefila Nachime perek 8,1]
C’est pourquoi ceux ou celles qui désirent réciter les bénédictions du Yoster devront être extrêmement scrupuleux à ne pas dépasser cette horaire ,afin de ne pas enfreindre ‘Has vechalom l’interdit de réciter des bénédictions en vain.
Et a fortiori selon Rav Ovadia Yossef qui interdit (aux femmes séfarade) de réciter ces bénédictions quoi qu’il en soit (même avant la fin de la 4eme heure)[Yebia Omer Tome 2 O.H Siman 6]
Il est a noté que les femmes ashkénaze, ont pour habitude de rajouter la tefila de Min’ha [Choul’han Âroukh Harav 106,2; Michna Beroura 106,4]