3.b Lecture de la Torah ( faire sortir le Cohen)
Le Choul’han Âroukh (135,3) rapporte que le Cohen doit être appeler en premier lieu au sefer torah ainsi qu’il est écrit dans la Torah : « וקדשתו » .
Il est a noté que plusieurs richonimes rapportent que cette mitsva de faire « Kavod »en premier lieu au Cohen ne concerne pas seulement le sefer torah mais également toutes les choses du quotidien (comme lui servir le meilleur plat en premier ; le laisser passer a la caisse avant nous …) [Michna beroura 135,9 qui pense qu’il s’agit d’une obligation de la Torah voir siman 201,13]
Il est cependant admis généralement que le Cohen peut renoncer à son kavod
(par ex il refuse qu’on le laisse passer en priorité ou bien il se porte volontaire pour rendre service …)
[Voir Michna beroura 128,175 qui conclue qu’il est tout de même bon de se montrer rigoureux et de ne pas demander un service à un Cohen si ce n’est qu’il en retire un profit de cela ]
Peut on alors demander au COHEN de sortir pour faire monter un ISRAEL à sa place ?
Malgré tout concernant le fait de monter au sefer torah richone les sages ont instaurer que le Cohen ne renonce pas à son kavod «מפני דרכי שלום» ( afin d’éviter les disputes ) [Guemara guitine page 59,b ]. Le minhag va même jusqu’à autoriser d’appeler un Cohen « am haarets » devant un érudit ISRAEL.
Mais s’il y’a plusieurs Cohanime on donnera évidemment la priorité au Cohen plus avancer dans la Torah ,
même si celui ci est bien plus jeune
[Béour Halakha 135,4 « לפני »]
Cependant , lors de certaines occasions( bar mitsva …),l’habitude s’est répandu d’être indulgent et de demander au Cohen de sortir afin de faire monter la famille [Yebia omer Helek 6 siman 23 ]
Mais il va de soi qu’on annulera pas cette mitsva de la Torah en sortant le Cohen de manière trop régulière (même si le Cohen accepte de sortir )
[voir Piské Techouvot 135,9 et 135,16 ]
Il est a noté que selon certains décisionnaires le fait de refuser de donner la priorité au Cohen à la première montée du sefer torah sans raison valable , invaliderait alors la montée en question et les berahotes récitaient seraient considérés comme des bénédictions en vain (et on ne répondra donc pas amen)
[Piské tchouvote 135,16 au nom du arougat habosseme O.H siman 21 et du « Zeher Yishak » (siman 77 ot 10) ]