10.Elloul:
Halahot tchouva ( ben Adam lahavero )
Guenevat daat : tromper son prochain

La Guemara ( Houlin page 94,a)enseigne qu’il est interdit de tromper quiconque, qu’il s’agisse d’un goy ou d’un juif . Grossièrement cet interdit implique de ne faire aucune action pour laquelle notre prochain se sent redevable,alors qu’elle ne nous a en réalité presque rien coûté ou qu’elle n’a pas été faite pour son bien être .
Par exemple,le Choul’han Âroukh( H.M siman 228) enseigne qu’il est interdit d’inviter avec assistance une personne a dîner si l’on sait qu’elle ne viendra pas .
En effet cette personne se sentira redevable ,alors que mon intention n’était pas du tout sincère .
De même il est interdit de donner un aliment non kacher a un goy si celui ci pense qu’on lui offre uniquement par gentillesse ,alors qu’en réalité on ne peut peut le consommer.

Selon plusieurs richonimes cet interdit est explicitement inclu dans l’interdit de « guenava » (= vol classique ) ,ce qui signifie que cela constitue un interdit de la Torah au même titre que voler le bien d’autrui.
Selon Rabbenou Yona , cet interdit est considéré aux yeux des sages encore plus grave que le vol manifeste
[Chaaré tchouva chaar 3,184]

[Tiré du fascicule 5 min éternelle ]