2.Ticha beav ( seoudat hamafseket )
Questions :
Quelles sont les restrictions concernant la seoudat hamafseket ?
Réponse :
A)On mange assis par terre afin de s’attrister de la destruction du Beth hamikdach ainsi que de l’ensemble des malheurs qui sont arrivés a notre peuple.
C’est aussi ,la raison pour laquelle les sages ont interdit de manger de la viande et de boire du vin au cours de ce repas .
2)Ils ont également interdit de manger 2 plats cuisinés.
Est considéré comme un plat cuisiné tout ce que l’on appelle « bichoul » (=cuisson a l’eau ) comme les pâtes ; couscous ; lentilles … ( a exclure tout ce qui est « affiya » = cuisson au four qui ne sont pas considéré comme un plat ; le pain n’est donc pas considéré comme un plat )
Il est très important de préciser que l’œuf est considéré comme un plat en tant que telle, c’est pourquoi il sera interdit de consommer l’œuf en accompagnement du plat cuisiné ,même si dernier est mélanger dans la marmite du plat en question ( car ce n’est pas l’habitude de consommer l’œuf de cette manière au cours d’un repas ordinaire ) .
Ceux qui ont l’habitude de consommer l’œuf après le birkat risque de gagner un interdit supplémentaire ,celui de réciter une beraha non nécessaire ( qui aurait pu être éviter si on aurait fait le birkat à la fin)
L’habitude est de ne pas consommer de poisson ,car cela est considéré comme un aliment important (ce qui ne convient pas pour un repas d’endeuiller)
Toutefois, certains autorisent s’il s’agit de poisson salé.
3)On évitera aussi de provoquer une situation de zimoun . C’est pourquoi le pain sera consommé séparément chacun dans son coin [Ch arouh 552,8].
A posteriori si 3 personnes ont mangé du pain ensemble, on ne récitera pas le zimoun [Michna beroura 552,19;Or letsion perek 28,1 dans les notes ; Birkat Hachem 2 perek 6,8 note 26 page 436; voir aussi caf hahayime 552,43]
Cependant,selon certains on pourra faire zimoun [Hazon Ovadia page 274]
Enfin, il est rapporté qu’il sera louable de manger uniquement du pain avec du sel accompagné d’eau ,afin de sentir un peu plus d’amertume [Ch arouh 553,6]