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Ticha beav.5c ( fin des interdits )

5.c Ticha beav ( fin des interdits )

Question :
A) A partir de quand les interdits ou les coutume que l’on a pris sur nous depuis le 17 tamouz ne sont plus en vigueur ?
B) Et qu’en est il lorsque le jeûne a été décalé a dimanche ?

Réponse 🙁 voir conclusion )

A) 1) Minhag séfarade :
Le ch arouh 551,4 écrit explicitement :
 » Dès que prend fin le jeûne on peut laver les vêtement se laver soi même ; se couper les cheveux … ».
Tel est l’avis a suivre selon le strict din pour les séfaradimes
[Hazon Ovadia page 415 ; Or letsion 3 perek 29.26 ( Cependant il reste une bonne mesure de rigueur d’attendre le lendemain jusqu’à hatsot au moins pour ce qui n’est pas indispensable a faire le soir même ,comme par ex :se couper les cheveux …afin de s’acquitter de l’avis de la plupart des aharonimes )]

On a juste l’habitude de s’abstenir et de ne pas manger de viande et boire du vin le lendemain du jeûne étant donnée que le Beth hamikdach a brûler en majorité le 10 av .Aussi, on s’abstient de réciter chehehiyanou et d’écouter de la musique ce jour la ( sidour ich Matsliah sur ticha beav page 575)
Petite précision importante : le minhag séfarade général est de ne pas consommer la viande et se réjouir en écoutant la musique… concerne toute la journée du 10 av ( pas seulement jusqu’à hatsot ainsi qu’il en ressort des propos du ch arouh 558.1)

2)Minhag achkenaze :
Cependant le minhag achkenaze est de se montrer rigoureux et de suivre la plupart des aharonimes qui pensent qu’il faut continuer a porter le deuil ( a savoir ne pas se doucher ; ne pas se raser; ne pas laver les vêtements jusqu’au 10 av juska hatsot (13h55) .
En revanche en ce qui concerne la viande et la musique ils se montrent moins rigoureux que nous et attendent aussi les jusqu’à hatsote .

B) lorsque le jeûne tombe chabbat et est repousser au 10 av ( comme c’est le cas cette année ) il n’y a plus de raison de se montrer rigoureux a la sortie du jeûne même pour les achkenzimes puisque on est le 11av a la sortie du jeûne ; et dans ce cas la on pourra écouter de la musique et manger de la viande a la sortie du jeûne .
[Hazon Ovadia page 415;Torat hamoadim 11,5 et 11,8 page 330 et 333 ]

En ce qui concerne la viande et le vin Le rama (siman 558.1) se montre strict et préconise d’attendre le lendemain du fait qu’on était en deuil la journée .
Tel est la façon de procéder généralement chez les achkenzimes
( michna beroura siman 558.4 et 5)
Cependant bcp d’aharonimes ( péri hadach siman 558; hida ds Birké Yossef 558,2 ; Rav Hayim falaggi ds sefer moed kol haii siman 10.92; yafé lélév helek 6 siman 558)
sont en désaccord sur le rama et autorisent tt sans distinction.
Et tel est l’avis a retenir pour les sefardimes (d’ailleurs l’élève du arizal rabbi Hayim Vital mangeait de la viande a la sortie du jeune lorsque celui ci était repoussé comme le témoigne son fils …)
[Or letsion 3 perek 29.26; Torat hamoadim page 333 .Voir michna beroura ich Matsliah sur ce rama (qui dit que certains pensent qu’il est bon de ne jamais manger de viande a la sortie d’un jeûne pour des raisons médicales)].

CONCLUSION:

A)1) Séfaradimes :
Dès la fin du jeûne tout est autorisé sauf :
-viande et vin
-écouter la musique
-réciter chehehiyanou
Où on a l’habitude de continuer a prendre le deuil sur ces 3 choses jusqu’à lendemain soir ( soit le 11av ) et pas seulement jusqu’à hatsot ;car le Beth hamikdach a brûlé majoritairement le 10 av !
2)Achkenazimes :
Tout reste interdit jusqu’à lendemain jusqu’au hatsot ( y compris viande…)

B) 1)Séfaradimes :
Tout est autorisé a la sortie du jeûne sans restriction.

2)Achkenazimes :
Tout est autorisé excepté les 3 choses cités plus haut où ils attendent le lendemain matin .

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