7.Pourim : (endeuillé )
Question:
Un endeuillé peut il envoyé et recevoir un michloah manote ?
Réponse: ( voir conclusion)
Bien que l’endeuiller doit envoyer un michloah manot comme cela est rapporté dans le ch arouh siman 696,6 ( au nom du Maharam ) ; le rama rajoute qu’il ne faut pas le lui envoyer car en effet on ne peut pas saluer un endeuillé ( dans l’année pour ses parents ou le mois pour les autre proches ) et le fait de lui envoyer un cadeau ou un michloah manot s’apparente a un salut.
Et tel était l’avis de Rav Ovadia (yarhon kol Sinaii …comme le rapporte son fils dans le yalkout Yossef ). Cependant ce dernier est revenu sa sa décision du fait qu’il y’a une contradiction dans le ch arouh même entre ce qu’il écrit dans O.H (siman 696,4 au nom du rambam) qu’on applique les loi de deuil a hanouka et pourime et ce qu’il écrit dans Y.D ( siman 401,7 )où il retient l’opinion du Roch (que lois de deuil ne sont pas en vigueur a hanouka et a pourime ).
Et le Rav Ovadia a conclu finalement que l’avis a retenir est celui du ch arouh rapporté dans Y.D ( le second) a savoir qu’on ne montre pas de signe de deuil a pourime au même titre que chabbat ( a l’instar de l’opinion du rama ; hida et caf hahayime voir note 2 du michna beroura ich matsliah siman 696,4) et donc de la même manière qu’il n’y a pas d’interdit de saluer un endeuiller le chabbat il en de même pour pourim et on pourra donc lui envoyer un michloah manote .
De plus dans le Hazon Ovadia (sur pourim page 193) après avoir rapporté que le minhag séfarade était différent de celui du rama a savoir que l’on peut envoyer un michloah manot a l’endeuiller ;
il précise au nom du ich MATSLIAH (helek 1 Y.D siman 51) que même selon le rama ( coutume adoptée chez les achkenzimes) le problème se pose uniquement si l’on envoie a l’endeuillé des mets sucrée comme des chocolats ; confiseries …
Mais si l’on lui envoie du pain et un repas de quoi se nourrir cela est tolérer surtout lorsqu’il s’agit d’une personne nécessiteuse ) et c’est ainsi que la Rav Ovadia recommande d’agir a priori.
[Aussi le Maguen Avraham rapporté par le michna beroura 696,21 explique que le rama vient juste expliquer l’avis du rambam qui pense qu’on applique les lois de deuil a pourime et malgré tout l’endeuiller a l’obligation d’envoyer un michloah manote ; mais selon le minhag retenu par le rama ( au nom du Roch ) qu’il nya pas de deuil a pourim comme a chabbat on pourra même lui envoyer un michloah manote et le michna beroura précise tjs au nom du Maguen Avraham que malgré tout on lui offrira pas des aliments qui réjouissent
De toute manière même pour le rama a posteriori si on a envoyé un michloah manote ( même de qualité ) a l’endeuillé celui ci peut l’accepter et on aura accompli la Mitsva ( ketav Soffer siman 141) ].
Il existe toutefois une coutume gerbienne ( et de sûrement d’autres communautés séfarades ) rapporté dans le sefer Gueoulé Kehouna ( marrehet 80,9) de faire exactement l’inverse de ce qui est rapporté dans le ch arouh (ou plus exactement du rama ) a savoir que l’endeuillé reçoit un michloah manot mais n’envoie pas de michloah manote .
Cette coutume est assez étrange puisque il est clair qu’un endeuillé est astreint a toute les mitsvotes de pourime dont le michloah manote
( voir pour plus de détail a ce sujet le kountrass Or Torah ( année 5768 siman 82)
En conclusion l’endeuillé doit
envoyer un michloah manote et peut recevoir ( de préférence des aliments basique qui apportent pas de joie particulière )