[20:05, 20/1/2019] David Cohen: Tou bichevat :
Question :
Ya t’il un sefer de tou bichevat ?
Réponse :
Il n’existe pas halahiquement de seder de tou bichevat .
Y’a juste un minhag qui s’est répandu de nos jours
de consommer des fruits le soir de toubichvat
(chez les Achekenazimes cette habitude date depuis 2/3 siècles et chez les sefardimes c’est très récent)
L’essentielle étant d’éduquer les enfants aux berahotes et de les réciter avec kavana .
Il y’a pas de « inyan » de rechercher absolument a faire chehehiyanou sur un nouveau fruit ce soir .
( ce sera plus important de le faire a d’autre occasion comme pour la bedikat hamets ou autre moment ou il y’a un doute si faut réciter cette beraha )
S’il s’avère qu’on nous présente a table un fruit de la nouvelle saison (et qu’on ne le trouve pas sur la plupart des marchés toute l’année ) et que ne l’on pas encore goûter ( que ce soit en France comme la clémentine ou d’autre fruits de l’étranger ) alors on récite chehehiyanou .
[20:11, 20/1/2019] David Cohen: 7.Berahotes ( ordre )
Question :
A)Si on désire manger 2 aliments qui ont la même béraha ; y a t’il une priorité a respecter pour choisir celui sur lequel on fera la beraha ?
B) Qu’en est il pour 2 aliments de bénédiction différente ?
Réponse :
Tout d’abord il est important a savoir que lorsque l’on désire manger différents aliments ; nos sages ont institués de le faire dans un ordre précis afin que la bénédiction soit dite sur le meilleur aliment et de plus grande importance .
Les sages voient dans cet acte un embellissement de la Mitsva car en effet il est plus honorable pour hachem de le louer sur ce qui est de meilleur qualité [Darké Moché siman 177,1]
A)En ce qui concerne les fruits de la même bénédiction :
On devra donner la priorité a un des 7 fruits d’israël dont l’ordre est le suivant : Olive/Datte/Raisin/Figue/Grenade
( car la guemara berahote 41,b rapporte que plus l’aliment est proche du mot « erets » dans le verset de la Torah plus il est important ).
Il est a noter qu’une fois la beraha réciter il ne sera pas nécessaire de suivre l’ordre du verset de la Torah car en effet comme expliqué plus haut la halaha de « kedima »(=priorité) concerne uniquement l’aliment sur lequel on désire réciter la bénédiction .
[Rav Wozner rapporté dans Malbouché Mordehaii siman 1,4 ainsi que Rav Elyachiv rapporté dans Chiouré massehet berahote page 447]
Si on n’a pas un des 7 fruits d’israël on commencera alors par celui que l’on préfère .
Ex : j’ai devant moi une pomme et une pêche et je préfère la pêche ; on récitera alors la beraha sur la pêche.
Cependant si on est attiré par la pêche mais que celle ci n’est pas entière; alors que la pomme est entière on récitera la beraha sur la pomme ;car il est plus honorable de louer hachem sur une de ses créatures lorsqu’elle est complète .
Résumons l’ordre :
a) Les sept fruits d’israël
b) Un fruit entier
c) Un fruit qu’on préfère
Il en est de même pour tout aliments dont la beraha est identique qu’on récitera en priorité la bénédiction sur l’aliment entier et a défaut sur celui que l’on préfère .
Ex : j’ai présent devant moi 2 sortes de gâteaux entier on récitera la beraha sur le gâteau que l’on préfère. Toutefois si le gâteau que l’on préfère n’est pas entier on donnera alors la priorité au gâteau entier pour réciter la beraha .
[Ch arouh 211,1;Michna beroura 211,4;caf hahayim 211,3]
B) Dans le cas ou la bénédiction des 2 aliments est différente on commencera par l’orde cité dans la halaha précédente a savoir :
Mezonot /haguefen/ haets ou adama /cheakol même si j’ai une préférence pour un aliment précis .
Cependant dans le cas ou on me présente uniquement des fruits et légumes ( dont la beraha est « haets » ou « hadama ») ; on commencera alors par celui que l’on préfère ;
car en effet selon la stricte halaha il n’y a pas de préférence entre « haets » et « adama » [Ch arouh 211,3]
Et cela d’autant plus si les seuls fruits »adama »présent sont la banane /l’ananas/fraise/fruits des bois/papaye ; où il sera alors préférable de réciter la beraha dessus même si ce n’est pas mon fruit préféré; car comme rapporté dans la halaha précédente le fait de réciter en premier lieu « haets » risque d’acquitter les fruits cités .
Cette règle s’applique pour tout autre aliment également ( voir la halaha précédente paragraphe 4) .
[Halaha beroura 211,20 page 548]