3.Chabbat ( meen Cheva suite )
Question:
Quels sont les cas ou l’on ne récite pas meen Cheva ?
Réponse :
Il est rapporté dans le ch arouh (siman 268,10) au nom du Mahari Abouhav et du Rivach que l’on ne récite pas cette bénédiction dans le cas ou l’office a eu lieu dans une maison d’endeuiller ou pour un chabbat hatan ( a l’époque le hatan rester 7 jours chez lui y compris chabbat pour festoyer )
Il en est de même pour tout endroit ou l’on se trouve chabbat en famille par ex pour un chabbat hatan/bar mistva …
Toutefois Certains posquimes ont
en désaccord avec le ch arouh :
-Selon le ben ich haii et le caf hahyime et le chout ich Matsliah on la récite dans tous les cas de figure car c’est ainsi qu’il convient de faire al pi kabala en s’appuyant sur le Rachach ( voit toutefois le hazon Ovadia et Yabia omer helek 2 et helek 4 qui réfute totalement leur propos et pense que cela ne concerne que yerouchalayime et que l’on se doit de suivre la décision du ch arouh d’autant plus qu’il s’agit d’un cas de Safek berahote lehakel)
-Selon le Maharalbah et le Radbaz :
Ceux qui la récitent dans tous les cas de figure ont sur qui s’appuyer
Et ainsi rapporte le Maguen Avraham en leur nom et tel est l’avis du Menouhat ahava ( bien qu’à priori il est d’avis qu’il ne faut la réciter seulement au Beth hakenesset )
Toutefois le péri meguadime craint le risque de réciter une beraha en vain
Et ainsi rapporte le michna beroura suivi par l’ensemble des décisionnaires .
Et tel a toujours été la coutume de la plupart des communautés de s’abstenir de réciter cette beraha si ce n’est au Beth hakenesset
En prenant pour base l’avis majoritaire des décisionnaires ainsi que la coutume général quel serait alors la halaha ; dans le cas ou l’on séjourne un petit moment dans ces lieux ( quelque jours ) ?
Réponse :
De nouveau il existe une divergence d’opinions a savoir si l’on peut réciter la beraha de « meen Cheva » :
-Selon le taz on pourra réciter cette beraha car le fait de rester plusieurs jours consécutif et de prier dans un même endroit ressemble au satut du Beth hakenesset qui nous autorise alors a réciter cette beraha .
[Si l’on ne prie pas au même endroit on ne pourra pas réciter la meen Cheva même en présence du sefer Torah ( Piske tchouvot siman 268,13 page 273 a l’encontre du or letsion helek 2 perek 19,5 qui fait dépendre cette beraha de la présence du sefer Torah ) ]
-Le Eliya rabba partage cet avis mais rajoute qu’il faut la présence du sefer Torah ( il reste tout de même besarih iyoun ) et tel est l’avis du michna beroura (siman 268,24).
-Le sefer Échel Avraham penche a dire que même selon le taz il faudrait faire toute les prières consécutives avec minyan dans cette salle.
-De plus ,le sefer « meoré or »précise que les paroles du Taz ne concerne que les endroits réservés uniquement a la tefila ( ou l’on ne fait aucune activité profane ) a exclure les salles souvent utilisé dans les organisation de voyage .
[Voir tout de même le péri meguadime (noame meguadime dans helek haminhaguime saif 9)qui pense que la présence du sefer Torah n’est indispensable que si l’on prie de manière provisoire pour quelque jours mais si l’on prie dans cette pièce « bekeviout guémoura » (par ex toute l’année ) il ne sera pas nécessaire d’avoir un sefer Torah .
Et le Igrot Moché ( O.H helek 4 siman 69,3) partage cet avis en précisant que le fait de faire une seule tefila de manière fixe dans cette salle suffit .Ce serait le cas de ceux qui organise un office chez un particulier tous les vendredi soir que selon cet avis on peut réciter la meen Cheva ;(le Kene Bossem helek 2 siman 48 conclue tout de même qu’il sera préférable de s’abstenir de faire la beraha dans ce cas la)
-Le chiyouré kenesset haguedola (siman 268,9) est d’avis que l’on ne peut réciter cette beraha uniquement dans un Beth hakenesset fixe et non dans une salle réservé a la tefila même si l’on prie la bas tous les soir!
Selon cela on ne pourra jamais réciter cette bénédiction si ce n’est que l’on se trouve dans un vrai Beth hakenesset .
Et tel est l’avis du Beth David (O.H siman 537 page 135,3 ) ; du Yechouot Yaacov ( 268,7) et ainsi il en ressort du Petah hadevir (268,9).
Tel est l’avis également du Mahari Ayache ( Maté Yehouda siman 268,1) qui écrit que ceux qui prient dans leur cours ne pourront réciter cette beraha ; car elle a été instaurée uniquement dans un Beth hakenesset fixe ( avec la présence d’une teva et d’un sefer Torah ) a l’encontre du taz .
Et ainsi il en ressort du chemech oumaguen (helek 3 siman 61) ou il rapporte que même si l’on prie toute l’année dans la maison de l’endeuillée ( avec présence du sefer Torah et en faisant toute les prières) on ne pourra tout de même pas réciter la meen Cheva ; car en effet cela n’est pas suffisant pour conférer a la pièce un statut de Beth hakenesset .
Et ainsi écrit explicitement le Rav Ovadia Yossef ( dans Hazon Ovadia sur chabbat helek 1 page 373/380 et Yabio omer helek 9 siman 108,127) qu’on ne peut réciter cette beraha si ce n’est dans un Beth haknesset fixe.